Auteurs présents au premier salon du marque-page de Muret

Laurence Délis
Laurence Délis

Lors du salon du marque-pages de dimanche dernier, les organisateurs avaient aussi souhaité la présence d’auteurs locaux.

Elise Berger nous vient de Seysses et a publié « Histoires d’accueil » aux Editions du Panthéon en mars 2016. C’est un livre de témoignage car, durant vingt-cinq ans, Elise Berger a été assistante familiale à plein temps : véritable “nounou de la DDASS”, elle et sa famille ont accueilli dix-neuf enfants. Avec simplicité et franchise, elle témoigne de ce métier aussi dur que merveilleux. Comment éduque-t-on des enfants qui ne sont pas les siens?

Laurence Délis est muretaine, a toujours voulu écrire. Elle a franchi le pas et a publié en 2014 son 1° roman    « Lila » (Ed. Ipagination ; octobre 2015)

« L’amour passionnel est là entre Lila et Gabriel. Il bouleverse le choix de libre et sans attache de ce dernier. C’est un roman où l’amour est loin d’être un long fleuve tranquille. Il dérange et nous interpelle. »

Mifa Champagne nous vient aussi de Seysses et nous présentait un essai

« Passagère de la nuit » (autoédité en janvier 2014)

Long voyage en train dans un pays d’Extrême-Orient. Nuit sans sommeil, propice à l’évocation de souvenirs. Ceux d’une petite fille, puis d’une femme qui vit dans différents pays lointains où elle emmène le lecteur. Souvenir d’un combat au terme duquel la capacité d’émerveillement, chez l’auteure, l’emportera sur la désespérance. (Récit d’un autre temps, mais thèmes de tous les temps. Livre grave, mais jamais pessimiste, au contraire)

Juliette Marne est muretaine et nous a présenté son dernier ouvrage de nouvelles « La Tâche bleue » (Ed. Auzas ; octobre 2014)

Dans ce recueil, avec une grande sincérité, Juliette Marne nous amène aux confins du réel de nos existences. « Jackie Schön, écrivain et linguiste, précise qu’elle guette et perçoit la ligne de fracture qui fend l’être en ses parts de gloire et de misère ».

Henri Chapelet est muretain et souhaitait nous faire découvrir ses livres :

« Fouler les ténèbres jusqu’au sang » – [roman] (Editions la Bartavelle) :

Victor, un homme dont la vie ne tient plus qu’à un fil depuis la mort de sa femme assassinée, vit seul dans son château dominant la mer. Revenu sur les traces de son amour d’enfance, son neveu lui rend visite en vacances.

Avec une intensité d’attention stimulée par la puissance d’une folle passion, il va tenter de démêler l’écheveau de leur histoire jusqu’à en découvrir les terribles secrets.

« Le silence des hommes » – [roman] (Editions l’Harmattan ; novembre 2011) :

« Éclairé par le portrait et l’odyssée de Yann, un enfant perdu de la guerre et de l’exode, voici un roman qui prend le large pour se plonger, ligne après ligne, dans les racines d’une terre dont l’histoire dramatique porte encore sa pierre à l’édifice du rêve, de l’espoir et de l’amour. Et puis il y a la nostalgie qui égrène ses arpèges d’un bout à l’autre du texte pour exorciser le désespoir envers un monde qui s’est éteint dans le sang. »

Michel Coulareau, muretain, a commencé sa carrière comme instituteur à Muret pendant 37 ans dans la même école et la même classe. Passionné d’expression, il a écrit plus de cent pièces de théâtre pour enfants et ados ( c’est la troupe »Les Petits Drôles »), jouées dans tous les pays francophones en plus de 300 représentations. Il nous présentait son dernier ouvrage : « Les larmes de San Lorenzo » – [roman] (autoédité ; 2016)

« En squattant le mas espagnol de Manilla, au début des années 60, Portu et sa famille ignoraient tout du sinistre passé de ce site, pourtant si charmant. Ils ne se doutaient pas qu’ils seraient eux-mêmes confrontés à sa sixième malédiction. Quarante ans plus tard Léopold Doriège se lance sur la piste improbable de Portu. Ce qu’il ignore, c’est que Cupidon aussi rôde sournoisement en ces lieux sibyllins. »

Personnellement, je souhaite à chaque lecteur de trouver un jour sa Loulou !

Jean-Marie Dumarquez nous vient de Pins-Justaret et nous présentait sa production :

« Station Terminus » – [roman] (Ed. L’Agence ; juin 2014)

Après l’histoire sans fin, l’histoire enfin !

Un meurtre bien étrange a lieu au nord de Perpignan que les pouvoirs publics veulent étouffer. Le journaliste

Julien va mener une enquête, très loin de la routine, et devra se frotter aux milieux politiques régionaux, mais surtout à ceux, plus sulfureux, de l’extrême droite néonazie et de la promotion immobilière. Julien apprendra à ses dépens que la curiosité est un vilain défaut avant de découvrir tous les arcanes d’une abjecte machination.

« Les Seigneurs d’Amaury » – [roman] (Ed. du Pierregord ; juin 2011)

Un thriller haletant dans la Ville Rose !

Dans le Toulouse contemporain une série de meurtres énigmatiques entraine un agent immobilier atypique et un policier déshonoré dans une enquête qui sent le soufre. Au milieu des splendides monuments, comme l’hôtel d’Assézat, de projets immobiliers futuristes, d’un magnat de la promotion immobilière se prenant pour le dernier Parfait, de funestes abécédaires, la vérité se trouve au-delà de la surface des choses.

« City Blues » – [roman] (Ed. Hugues de Queyssac ; décembre 2012)

Une équipée mortelle au coeur des cités !

Au rythme du blues et de ses chimères, entre techno et rap, un looser, presque illettré écoute du Beethoven et lit les dictionnaires qu’il collectionne. Devant une affaire de grand banditisme qui l’emportera dans la tourmente de la vie, les bribes de son enfance seront-elles suffisantes pour qu’il puisse se retrouver ?

« Un été de cendre » – [roman] (Ed. Hugues de Queyssac ; février 2014)

Aucun feu n’est aussi brûlant qu’un secret trop longtemps gardé.

On est à la fin du XX° siècle avec le destin de trois femmes de générations différentes. Entre Paris, Toulouse, les Landes, le Gers, effondré par le profond coma de sa femme Béatrice, Jean-Pierre devra délier les fils d’un passé trouble et secret.

Bernard Meysonnier-Cazaubon, (muretain) nous présentait ses œuvres :

« Le Chevalier au loup » – [roman] (autoédité ; novembre 2007)

« Guilhem, jeune muretain né à l’ombre du château à la fin du douzième siècle va voir sa vie basculer lorsqu’il devra fuir Muret. Il se lance alors dans un voyage initiatique qui le mènera au-delà de la mer et duquel il reviendra transformé à la veille d’une terrible bataille »

« La tragédie de Muret » – [essai] (Editions Empreinte ; février 2013)

« Le 12 septembre 1213 Simon de Montfort qui dirige la croisade contre les hérétiques cathares bat devant Muret les armées du comte de Toulouse, du comte de Foix et du Roi d’Aragon qui perdra la vie dans la bataille. Le livre rassemble les textes écrits par les témoins de la bataille et fait le tour des hommages rendus depuis tant par les artistes que par la ville de Muret. »

Jean-François Berson, muretain, n’a pas pu être là pour raison familiale. Il aurait aimé présenter son roman « Une chapelle sous la pluie » publié aux Editions Les nouveaux auteurs en 2015 pour lequel Jean-François a obtenu le prix des lecteurs VSD du polar 2015.

« Les meurtres se succèdent dans un village de Bretagne entraînant les enquêteurs dans une infernale spirale. Un roman policier à la frontière du thriller. »

Vous pouvez retrouver l’article présentant le salon en suivant le lien : http://www.petiterepublique.com/2016/10/17/muret-capitale-marque-page/

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