Au quartier du Hourcalot à Milhas, le futur prend racine – Les Jardins de Salamandre

La vocation de cette nouvelle association s’inscrit dans l’exigence qu’oblige la nouvelle culture autour de la préservation de la nature. C’est la dimension de l’intergénérationnel et du partage des savoirs
La vocation de cette nouvelle association s’inscrit dans l’exigence qu’oblige la nouvelle culture autour de la préservation de la nature. C’est la dimension de l’intergénérationnel et du partage des savoirs

Au quartier du Hourcalot à Milhas, le futur prend racine.

Ce printemps en avril au bord du Rossignol au quartier du Hourcalot à Milhas, il s’inaugurait de façon festive la  naissance d’une nouvelle association « Les Jardins des Salamandres ». Ce projet est l’aboutissement d’une belle relation entre amis qui s’écoule depuis l’enfance, depuis le collège tous pénétrés profondément du paysage qui les entoure. Depuis longtemps déjà ils sont déjà bien investis dans des activités en lien avec la nature.

Le projet s’articule autour de 3 jardins, ceux de Gaelle à Milhas, de Muriel à Juzet d’Izaut et de Mastreu à Prat Bonrepos. Il faut préciser que chacun a un rapport singulier au jardin, mais aussi à l’alimentation dans une démarche de transformation des plantes. C’est le parcours autrefois une évidence du jardin à l’assiette, et les autres usages tels les infusions, les cosmétiques. Cette approche appliquée s’inscrit dans la démarche de la proximité environnementale.

Gaëlle de Milhas a découvert son goût pour le jardin au contact des Jardins de Terran, une référence dorénavant au plan éthique en Comminges depuis de belles années à Sengouagnet. Elle aime rappeler qu’Annie-Jeanne, la co-fondatrice de ces jardins est une référence en matière de cuisine, de jardin et de plantes sauvages.

La vocation de cette nouvelle association s’inscrit dans l’exigence qu’oblige la nouvelle culture autour de la préservation de la nature. La dimension de l’intergénérationnel et du partage des savoirs en est la consistance, par le biais d’ateliers, de stages, de savoirs traditionnels et expérimentaux, d’échanges de plants et de graines, de variété anciennes, d’ateliers boutures, greffe. La hauteur de leurs envies du « faire » se veut ouvert à la convergence avec d’autres initiatives du même type, les institutions, les mairies, les écoles, sur le registre de la  création d’animations culturelles, artistiques, botaniques et festives.

La fête s’est déroulée dans le jardin de Gaelle, un véritable écrin fleuri et une belle diversité de plantes à admirer autant qu’à humer, à infuser ou cuisiner.

 

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