Favoriser le développement économique et l’emploi local sur notre territoire.
Cet article aurait pu commencer par une chanson de Jean Ferrat : « Depuis longtemps, ils en rêvaient ». Alain Di Crescenzo président de la chambre de commerce de Toulouse 31 et Gérard Roujas président du pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du pays sud toulousain viennent de signer une convention de partenariat entre leurs deux structures. Une porte qui s’ouvre pour le développement économique de notre territoire.
Cette convention a commencé par une histoire d’homme. Gérard Roujas et Alain Di Crescenzo se sont rencontrés à de nombreuses reprises. Ils ont appris à se connaître et à s’apprécier. Des relations qui ont permis une meilleure compréhension des difficultés à surmonter pour un territoire situé aux portes de Toulouse possédant d’énormes atouts pour son développement économique.
« Nous ne voulons pas être des communes dortoir. De plus les difficultés pour se rendre à Toulouse pour aller travailler deviennent dans les limites du supportable. Il était donc nécessaire de faire cette convention avec la chambre de commerce et d’industrie de Toulouse 31 » déclarait le président Gérard Roujas.
Alain Di Crescenzo lui répondait : « Je suis très heureux d’être ici. J’aime ce territoire moi qui suis un marseillais et il me le rend bien à travers ses entrepreneurs, ses élus et ses citoyens… Ce territoire est dynamique et les dernières statistiques que je viens de recevoir le démontre… Nous sommes souvent au dessus de la moyenne nationale pour la croissance et l’emploi… Je ne suis pas le président de la CCI pour la seule métropole, je suis le président de la CCI du département…Cette convention n’est pas une histoire d’hommes. C’est avant tout un rapprochement entre nos deux structures »
La convention signée a pour but de valoriser le territoire et de mettre en exergue la capacité d’accueil pour de nouvelles entreprises qui voudraient s’installer aux portes de Toulouse dont la métropole est complètement saturée. Elle a pour but de favoriser le développement économique et l’emploi local. Ce sera un outil d’observation et d’évaluation. Des études seront menées sur l’attractivité du territoire. Malgré la baisse de dotation de l’Etat qui a été drastique selon les propres mots du président Di Crescenzo, la C.C.I. va embaucher deux personnes pour permettre de dégager du temps aux deux spécialistes qui pourront travailler sur le projet du pays sud toulousain.
C’est les mots motivation, envie, dynamisme qui ont été les plus prononcés. Le territoire du pays sud toulousain possède sans nul doute une qualité de vie, un savoir faire qu’il suffira de faire connaître.