Verra-t-on cela un jour dans le sud toulousain ?
Selon le magazine « top santé », la télémédecine constitue une piste intéressante pour soigner les patients à distance dans les communes en proie à la désertification médicale. A Oberbruck en tout cas la technique a été adoptée par les habitants.
Pour lutter contre les déserts médicaux, qui concernent près de 2,5 millions de Français, chacun a sa méthode. Certains maires cherchent un médecin généraliste sur les réseaux sociaux quitte à poster des petites annonces sue le bon coin ou facebook. D’autres encore font participer les habitants et les font jouer dans des vidéos humoristiques insolites. Une autre initiative consiste à s’en remettre aux progrès de la médecine.
Exemple à Oberbruck, petite commune alsacienne située près de Mulhouse. Dans cette bourgade où les consultations du dernier médecin remontent à trois ans, les 450 habitants peuvent surfer sur les avancées de la médecine en expérimentant la télémédecine. Cette solution, qui se veut temporaire, constitue une petite révolution chez les habitants, peu habitués à communiquer avec un médecin par caméra interposée.
Pour rendre possible ces téléconsultations, 40 000 euros ont été investis par la commune. Concrètement, le patient se rend dans le cabinet de la commune spécifiquement dédié. Une fois sur place la consultation se fait par l’intermédiaire d’une infirmière qui filme le patient et assure le lien avec le médecin qui travaille à distance. Une fois le diagnostic posé, le médecin peut envoyer une ordonnance au cabinet qui sera imprimée sur place.
Des téléconsultations quatre fois par semaine
Ce nouveau mode de communication avec le médecin a convaincu le maire d’Oberbruck. « La technologie d’aujourd’hui permet d’être très précis en matière d’images. On est capable de zoomer sur un grain de beauté par exemple et d’avoir un diagnostic à distance extrêmement satisfaisant », explique le maire à France Info.
Les téléconsultations coûtent 23 euros et sont réalisées quatre fois par semaine pour des séances de 90 minutes.
Pour suppléer en attendant pourquoi pas, pour remplacer surement pas !
