Rencontre du président du département avec les citoyens du Comminges.
Comme il s’y était engagé après son élection, le Président du Conseil Départemental, Georges Méric, rencontre les citoyens du département.
La première réunion de concertation a débuté dans le Comminges. Première rencontre avec les élus locaux, les représentants des associations et enfin les citoyens de notre territoire. Le président s’est tout d’abord attaché à rappeler ses valeurs et les compétences du département : « Dans notre société en crise en perte de valeurs et de repères, qui fait la promotion de l’individualisme, on constate la suspicion, la montée de la xénophobie due à cette méconnaissance de l’autre, de la différence ».
D’où l’importance de ces rencontres, de cette écoute des citoyens, des élus, du monde associatif.
Le président Méric réaffirme sa volonté de revenir aux fondamentaux de notre République, d’affirmer l’égalité citoyenne et un dialogue indispensable. Les élus acquièrent leur légitimité par l’élection, mais le citoyen a aussi des responsabilités, d’où ces échanges constructifs et responsables, d’où cette volonté d’établir une charte avec des règles entre élus et citoyens.
Ainsi, une présentation des compétences du département par les responsables des services techniques est faite, avec un échange questions-réponses avec la salle. Le but étant une meilleure connaissance des compétences du département, des moyens mis en œuvre et une prise en considérations des particularités propre a chaque territoire. Il apparaît bien sûr de grandes disparités entre le nord et le sud de la Haute-Garonne.
Il en ressort la volonté politique de réduire les inégalités, les fractures sociales, et pour cela aller à la rencontre de l’autre, à la rencontre des différences.
Le département s’engage donc à préserver ses aides à la culture, même s’il y a désengagement de la part de l’état, à l’éducation dans une volonté de réduire l’échec scolaire, en renforçant la mixité. L’aide sociale restant l’ADN de notre département, qui réaffirme la primauté du social et de l’éducation ; spécificité de la gratuité des transports scolaire, aide à la restauration, parcours citoyen pour 1000 classes, aide au développement touristique, contrat avec la région, investissement pour le numérique…. Le président Méric insiste sur la pierre d’angle du département : la solidarité, aide à l’enfance, création de la maison des adolescents, la maison du handicap, les maisons des solidarités, dont une à Saint-Gaudens avec 50 agents.
Ainsi, dans le Comminges, 1582 personnes bénéficiaires du RSA, 1408 de l’APA, 340 de l’aide au titre du fond de solidarité. Comme on peut le constater, une paupérisation du secteur, d’où l’action du département pour répondre à ce sous équipement.
La volonté de Georges Méric est de mettre en place un plan ambitieux.
vu la complexité des situations, il a engagé la réduction des frais de fonctionnement du département de 10 millions d’euros depuis sa présidence, pour investir dans ces actions, sans augmentation des impôts.
Lors des échanges, il apparaît un questionnement du public sur le développement économique et les aides à apporter aux PMI-PME dans le Comminges : La compétence en revient à la région, mais le président affirme sa volonté d’aider les petits créateurs, même si cela n’est pas de son ressort. On s’inquiète des longueurs de traitement de dossiers en matière sociale ou de handicap, Il apparaît encore quelques longueurs dans le traitement des dossiers en matière de handicap : Monsieur Méric souligne la complexité de certains dossiers qui justifient ce délai, mais toujours dans une volonté d’écoute.
Ensuite, Madame Carole Delga, députée du Comminges, présidente de la région, était présente et a pu répondre a un questionnement sur le problème de la ligne ferroviaire Luchon-Montéjeau dont l’Etat qui en a la responsabilité se désengage totalement. Elle assure que la région investira au-delà de ses obligations pour parer au manquement de l’Etat et remettre en service la ligne.
Ces échanges ont pris fin autour du verre de l’amitié, et nos deux présidents ont continué à répondre aux questions du public. Il ressort de ce premier échange, une réelle volonté de dialogue citoyen, une concertation constructive, transparente, dans un bon esprit.