Ce dimanche, 18 décembre, l’Eglise d’Estancarbon était presque trop petite. Elle accueillait plus de 160 auditeurs venus écouter les choristes du groupe Comming’ gospel.
La chorale Comming’ gospel se produit depuis 2011. En outre dirigée d’une main de maître par son chef de chœur Loïc Geffray, compositeur, arrangeur. Il dirige d’autres ensembles tels que « One Heart Gospel », et son ensemble professionnel « Geffray Gospel Singers ».
Le gospel provient des afro-américains, chrétiens évangélistes, avant de subir quelques transformations. On note aussi quelques sophistications et influences de soul et jazz. Mais ici pas de religion si ce n’est dans l’esprit d’amour et de partage.
Après midi festif.
Certains morceaux vous invitaient au recueillement, comme une composition de Loïc Geffray, sur la disparition de personnes chères qui vivent toujours en nous. D’Autres morceaux étaient plus joyeux. La salle était transportée par cette allégresse, cette émotion vibrante. En plus de la qualité vocale de ces amateurs, on pouvait ressentir l’harmonie, la joie, le bonheur que ces chanteurs avaient de se produire ensemble.
La salle était debout pour rythmer les chants, danser et même chanter. C’était alors en véritable cohésion, osmose avec la ferveur du groupe. Au fur et à mesure du concert, les visages s’éclairaient dans l’assistance, plus détendue, joyeuse de ce moment de partage, de don de joie, de convivialité. Quelle thérapie !!!! Je dirais presque qu’il régnait à la fin du concert une liesse incroyable. Après avoir repris deux morceaux sous les applaudissements, la chorale est sortie sur le parvis de l’Eglise, faire une haie d’honneur au public en chantant. Moment très fort, que d’allégresse, de convivialité, on se sentait vraiment transporté par ces vibrations, par ces ondes positives.
Ce moment de bonheur, vous redonne la pêche.
On oublie tout, on en ressort plein d’énergie, revigoré, le cœur emplie d’empathie, d’amour. Alors si vous avez l’occasion d’assister à leur prochaine représentation, surtout n’hésitez pas, sans modération, ce n’est que du baume au cœur.