Loïc De Bretagne, Peu de commingeois vous connaissent, pouvez-vous vous présenter à eux ?
« Je suis né dans le nord de la France, je suis le 3 e enfant d’une fratrie de 5. J’ai fait des études a l’Institut d’Administration des Entreprises, diplômé en gestion d’entreprises, j’ai travaillé comme ingénieur conseil en agrochimie chez Rhône-Poulenc puis chez BSF. J’ai fini ma carrière à Chypre pour la branche allemande de BSF, ou j’avais en charge 25 pays du Moyen-Orient et d’Afrique. Je fréquentais les ministères avec qui je traitais. En 2011, à la fin de ma carrière je me suis installé dans la maison familiale à L’Isle en Dodon. On est venu me chercher pour les élections municipales et nous avons mené une campagne très professionnelle, propre et c’est pourquoi nous avons gagné. J’ai eu la chance ensuite d’être élu président de la communauté de communes. »
Pourquoi présenter votre candidature à la tête des 5C ?
« Tout simplement parce que je ne suis pas encarté, issu de la société civile, donc pas d’entente partisane, seulement réelle, et donc pas conflictuelles. Pour moi il n’y à que l’envie de travailler ensemble pour le bien commun qui soit vrai. Les enjeux politiques ne m’intéressent pas. Finalement de ne pas être connu, être un homme neuf, sans discussion de partie de clan, est un atout, mais j’ai des soutiens importants dont celui du sénateur Monsieur Mèdevielle et de la conseillère départementale Madame Laurenties. A
u sein de ma Communauté de Communes j’ai montré qu’avec les vices présidents ont pouvait travailler ensemble, chacun prenant en charge une problématique puis ensuite réunions, décision, orientation. Je veux autour de moi des personnes responsabilisées. A l’Isle, il y avait une entreprise de textile qui a délocalisé dans les années 2000, supprimant 80 emplois. Depuis ce local était vide. J’ai réussi à créer un pôle artisanal qui a permis la création de 27 emplois dont je suis très fier. »
Nous entendons que vous avez des compétences, une expérience positive au sein de votre commune en matière de création d’emploi, et au sein de votre communauté de communes tant en gestion de relations humaines qu’en matière d’une nouvelle approche du travailler ensemble, de responsabiliser vos collaborateurs. Qu’elle serait votre projection de votre rôle de président de cette 5C ?
« Je ne veux pas être un président de pacotille, mais un VRP de mon térritoire. Et ça, je sais faire. Je veux le développement économique et touristique de ce territoire, en concertation avec tous les maires et délégués communautaires. Le rôle des maires reste fondamental car pour les citoyens c’est le premier lien avec le régalien. Les maires doivent faire remonter de la base toutes les doléances. Pour moi tout passe par le citoyen. Il faut que les vice-présidents organisent des commissions de fond des territoires et puis fassent remonter.
Il faudra aussi fédérer, comme par exemple au niveau des offices de tourisme, pas de rivalité mais une complémentarité ; pour cela une vraie politique fédératrice décidée en central puis déclinée dans chaque organisme. Quant aux agents communautaires, ils ne doivent pas être la variable d’ajustement, il faudra créer une dynamique pour que chacun se sente investi et intégré, peut-être ensemble créer de nouveaux postes, réaménager des postes. Nous le travaillerons ensemble. »