C’est le jeudi 26 janvier que les élections du nouveau président et des vices présidents de la nouvelle communauté de communes du Volvestre issue de la fusion viennent d’avoir lieu. Trois nouveaux conseillers délégués sont venus renforcer cette gouvernance à fort effectif. Des élections sans surprise où tout avait été préparé en amont.
Avant de procéder au vote
Du haut de ses presque 78 ans, c’est Jean Claude César, maire de Marquefave, qui a été élu président de séance. Avant de quitter son poste, Patrick Lemasle a pris la parole : «Je présente la candidature de Denis Turrel» , précisant que ce dernier présentait toutes les qualités pour occuper ce poste car il connait bien la maison et a occupé des postes stratégiques en tant que responsable des finances puis responsable du personnel. Il rappelait ses qualités de fédérateur et son souhait de prendre chaque commune en compte .
Les différents votes
A la demande y a-t-il des candidats ?, seule la main de Denis Turrel se leva vers le ciel. Une élection sans surprise, faute de pluralité. Il n’y avait donc que l’examen des décomptes qui présentait un minimum d’intérêt. Avec 55 votants et bulletins 5 nuls, Denis Turrel était élu avec 50 voix.
Une fois au pupitre, le nouveau président a remercié son prédécesseur pour l’oeuvre effectuée. Il brossa quelques lignes du futur en devenir, employant à plusieurs reprises le mot «solidarité». Il expliqua ensuite le pourquoi du maintien de 15 postes de vices présidents et la création de 3 postes de conseillers délégués siégeant au bureau, qui n’existaient pas dans l’ancienne législature. Christian Seneclauze, maire de Montbrun Bocage, fit remarquer que ce type de gouvernance était un peu archaïque et qu’il faudrait savoir un jour être en capacité de revoir les choses. Cette nouvelle gouvernance fut adoptée à l’unanimité, les votes pouvaient commencer. Ont été élus :
Premier vice président Henri Déjean (Montesquieu) avec 50 voix et 5 nuls (seul candidat)
2° vice président Patrick Massarutto (Longages) avec 47 voix et 7 nuls (seul candidat)
3° vice président Michel Audoubert (Rieux) 49 voix et 4 nuls (seul candidat)
4° vice président Sandrine Riand (Noë) 51 voix dont 3 nuls (seule candidate)
5° vice président Pascale Mesbah-Lourdes (Rieux) 48 voix et 3 nuls (seule candidate)
6° vice président Jean-Louis Gay (Massabrac) 52 voix et 2 nuls (seul candidat)
7° vice président Colette Suzanne (St Sulpice sur Lèze) 49 voix et 6 nuls (seule candidate)
8° vice président Françoise Dedieu Casties (Lacaugne) 47 voix et 8 nuls (seule candidate)
9° vice président Maurice Galy (Castagnac) 50 voix et 5 nuls (seul candidat)
10° vice président Daniel Grycza (Peyssies) 51 voix et 4 nuls (seul candidat)
11° vice président Karine Brun (Laffitte Vigordane) 49 voix et 4 nuls (seule candidate)
12° vice président Eric Salat (Mauzac) 49 voix et 5 nuls (seul candidat)
13° vice président Anne Marie Naya (Gouzens) 48 voix et 3 nuls. Elle était opposée à Pierre Israël (Canens) qui a obtenu 4 voix
14° vice président Patrick Lefebvre (Saint-Julien sur Garonne) 52 voix et 3 nuls (seul candidat)
15° vice président Jean Cot (Carbonne) 49 voix et 6 nuls (seul candidat)
Les conseillers délégués siégeant au bureau
1° délégué Jean-Louis Halioua 51 voix et 4 nuls (seul candidat)
2° délégué Patrick Lemasle 51 voix et 4 nuls (seul candidat)
3° délégué Max Cazarre 43 voix et 12 nuls (seul candidat)
Les commentaires
Ce sont Jean-Louis Gay et Patrick Lefebvre qui ont été élus avec le plus de voix. Une petite prime à Jean-Louis Gay qui obtient 1 nul de moins. L’élection la plus flamboyante est, bien entendu, celle de Anne-Marie Naya puisque c’était la seule candidate qui était opposée à un candidat issu de l’opposition.
A contrario, c’est Françoise Dedieu Casties qui a obtenu le moins de voix enregistrant quand même 8 nuls. On n’en connait pas les causes. Chez les conseillers délégués Max Cazarre n’obtient que 43 voix avec 12 nuls là où ses deux congénères font 51 voix et 4 nuls. Un mystère également.
Sans explication et vu de l’extérieur, il est évident que le nombre de vices présidents auxquels on a rajouté 3 conseillers délégués semble un tant soit peu démesuré. Avec pédagogie, le nouveau président a justifié ce choix par le fait que, dans cette phase de transition, il était nécessaire de maintenir les équilibres territoriaux et politiques pour réussir la fusion dans la sérénité. Dont acte pour cette législature, rendez-vous est donc pris pour 2020 si l’on ne veut pas que le maire de Montbrun Bocage soit obligé de redire que tout cela fait archaïque.
Quelques interrogations également sur le choix du premier vice président. Alors qu’il semblait dans le fort probable pour le commun des mortels que ce soit Patrick Massaruto qui soit nommé premier vice président en tant qu’ancien président de la communauté Garonne Louge, c’est Henri Déjéan maire adjoint à Montesquieu qui l’a été. Une logique qui doit avoir ses raisons.
Quant à l’ambiance, elle était en début de séance comme une rentrée des classes où chacun cherche sa place derrière un bureau et fait connaissance avec son voisin ou sa voisine. Un peu de stress chez les candidats réputés uniques en attendant de savoir s’il n’y aurait pas une surprise de dernière minute. Chacun cherche de nouvelles marques pour démarrer une nouvelle aventure. Avec quelques traits d’humour de l’ancien et du nouveau président faits à bon escient, l’atmosphère s’est peu à peu détendue pour devenir bon enfant. En attendant de rentrer dans le dur avec les sujets qui ne manqueront pas d’arriver, tout est en ordre pour que vive le territoire du Volvestre.