Jean-Louis Redonnet, ancien président du Pays de Luchon, et élu, vendredi soir, 2e vice-président de l’intercommunalité « Pyrénées Haut-Garonnaises » nous a confirmé par téléphone avoir démissionné de son poste, ce vendredi après-midi.
L’élu luchonnais qui, vendredi était candidat à la présidence de « Pyrénées Haut-Garonnaises » n’a pas souhaité réagir à chaud. « Homme de réflexion », il a laissé passé le week-end pour prendre sa décision de ne plus siéger dans les instances dirigeantes de cette intercommunalité née de la fusion des anciennes communautés de communes du Haut-Comminges, du canton de saint-Béat et du Pays de Luchon, après une analyse du scrutin « chaotique » (selon ses termes) du scrutin de vendredi soir à Cierp-Gaud.
Jean-Louis Redonnet rappelle qu’il s’est présenté « comme l’homme de la synthèse et de la conciliation » et du « rassemblement pour préserver » ce nouveau territoire.
Une idée de gouvernance qui, pour l’ancien président de la CCPL a été rejetée.
« Ma lecture des différents scrutins de la soirée est que l’on a plébiscité l’homme, mais pas l’idée de synthèse. Donc pour moi, pas de blessure narcissique à cicatriser, mais une idée de gouvernance rejetée. Et c’est pourtant là l’essentiel. »
Devant ce constat, Jean-Louis Redonnet a donc décidé de présenter sa démission (irrévocable) au président Castel et à la sous-préfète de Saint-Gaudens, dès ce lundi. Il redevient donc simple conseiller municipal de Luchon et conseiller communautaire de « Pyrénées Haut-Garonnaises ».
Victime collatérale ?
« J’aurais certainement été la victime collatérale de conflits d’égos multiples et de multiples provenances y compris dans mon camp, mais c’est ainsi et je ne pense pas que de régler ses comptes du ‘coup’ d’avant-hier, de celui d’hier, du probable de demain, sans parler de celui d’après demain soit sain et profitable à notre territoire qui a besoin d’unité et de solidarité, poursuit Jean-Louis Redonnet et » ne pouvant m’associer à un exécutif dont la composition traduit clairement l’approfondissement de la fracture créée, je ne peux accepter la vice présidence qui m’avait échu…
Quel après pour Jean-Louis Redonnet ?
« Sur un plan personnel, cela va me permettre de mieux me consacrer à ma famille, que j’ai eu souvent l’impression de négliger, à mes amis et mes voisins qui souhaitent partager mes balades en montagne et à ma passion renaissante de la photo. Je m’investirai davantage dans le tissu associatif local, en bref, je goûterai les plaisirs simples de la liberté retrouvée et de la vraie vie », précise l’élu luchonnais dans un communiqué reçu à la rédaction de « Luchon Mag ».
Rappel : vendredi soir, après son échec à la présidence, Jean-Louis Redonnet a été élu à la 2e vice-présidence par 76 voix sur 91 votants.