Lors du conseil municipal qui s’est tenu le lundi 6 mars, figurait à l’ordre du jour le débat d’orientation budgétaire.
Jean-Yves Duclos a donc indiqué qu’en 2016, la commune a réalisé un excédent global de 685 944 euros. La poursuite du redressement financier permet alors une stabilité des taux d’imposition pour la deuxième année consécutive. Elle permet aussi d’accélérer les investissements de modernisation, puisque 4 millions d’euros y seront consacrés cette année. Ce redressement est ainsi dû à la diminution spectaculaire des charges de fonctionnement. Elles sont donc passées de 19,9 millions d’euros en 2013 à 15,8 millions d’euros pour les prévisions 2017.
Les charges de personnel n’y sont pas étrangères puisqu’elles sont passées de 9 767 761 € à 7 850 000 € sur la même période. Il est vrai que le nombre d’agents a chuté de façon significative. Nous étions à 297 fonctionnaires et 46 agents contractuels en 2012. Ce ne sera plus que de 192 fonctionnaires et un agent contractuel en 2018. Ce qui fait dire à Jean-Raymond Lépinay qu’à ce rythme, il n’y aura plus d’agents en 2024… Le conseil a acté la tenue du DOB. Le budget définitif 2017 sera voté lors du prochain conseil.
Après les impôts, des aménagements.
Au cours de ce conseil, la vente de deux maisons dont la commune n’a pas l’utilité, a été approuvée pour un montant de 93 000 €. Pour financer la 1ère tranche des travaux de la piscine extérieure, 1,6 millions d’euros de subventions sont donc sollicités auprès des partenaires habituels. Il est projeté de remplacer toutes les lampes à ballon fluorescent (qui ne sont plus fabriqués) par des appareils à leds. Le coût de cette opération est estimé à 528 000 € dont 137 651 € de reste à charge pour la commune. Toutes ces décisions ont été approuvées à l’unanimité.
Affaire Épicure.
Dans l’affaire Epicure, la commune a attaqué le liquidateur de SEM. Il s’agit bien sûr de Jean-Raymond Lépinay. Elle l’attaque devant le tribunal de commerce. Le motif est que c’est ce dernier qui a provoqué la cessation de paiement de la SEM. En effet, en abaissant le loyer dû par l’ASEI de 400 000 € à 170 000 €, il ne permettait plus d’assurer la couverture des annuités du prêt de 5,8 millions d’euros contracté par la SEM dont la municipalité Perrot s’était portée caution à 100 %. Au conseil, Jean-Raymond Lépinay a demandé la protection fonctionnelle en tant qu’ancien maire pour couvrir ses frais de défense dans cette affaire. Le conseil a majoritairement refusé cette demande.