Carole Delga en visite au centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Saint Gaudens

Connaitre le parcours de ces réfugiés fuyant la terreur
Connaitre le parcours de ces réfugiés fuyant la terreur

On se souvient des nombreuses polémiques qu’avaient soulevé l’ouverture d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) le 25 novembre 2016 à Saint Gaudens. Monsieur Duclos, maire de la commune, avait donné un avis défavorable à cette ouverture et suspendu le contrat de ville. (voir nos éditions précédentes)

Rappelons qu’un CADA est un établissement social spécialisée dans l’hébergement des demandeurs d’asile durant l’instruction de leur demande pour obtenir le statut de réfugié. Les demandeurs bénéficient, pendant la seule période de l’instruction de leur demande, d’un hébergement provisoire, d’un accompagnement administratif, social et sanitaire, financés par l’Etat.

Le CADA de Saint-Gaudens a une capacité de 38 places, destinées majoritairement à des familles. Les places sont réparties dans des studios au sein de deux bâtiments, propriété de l’association Saint-Vincent de Paul, situés dans le centre-ville de Saint-Gaudens. Il est géré par la société d’économie mixte ADOMA, à la suite d’une procédure d’appel d’offres lancée par l’État.

ADOMA est une société spécialisée dans l’hébergement social, elle gère plus de 170 établissements en France, dont plusieurs en Occitanie et notamment celui de Saint Martory.

C’est hors du tumulte et des passions déchainées que Carole Delga présidente de la région Occitanie a voulu rendre visite aux demandeurs d’asile le vendredi 12 mai après-midi pour se rendre compte, par elle même, de la réalité de la situation. Elle était accompagnée de Joël Aviragnet et de sa suppléante. La présidente de région a pu discuter et s’entretenir longuement avec nombre d’entre eux. Ils ont écouté avec vif intérêt l’histoire de ce médecin tchadien contraint de quitter son pays. Carole Delga a pu constater que les studios étaient d’un confort correct, sans luxe accessoire, permettant une vie simple et digne.

Au fil des mois, l’arrivée de ces demandeurs d’asile paraît ne poser aucun problème majeur et tout semble bien se passer. Petit à petit une intégration a été rendue possible et le regard et le sentiment des Saint Gaudinois ont changé. L’étranger ne fait plus peur et les craintes du début se dispersent au fil du temps.

En 1790 Goethe disait déjà : N’a peur des hommes que celui qui ne les connaît pas, et celui qui les évite ne tardera pas à les méconnaître. »

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