C’est ce jeudi 29 juin, sur la place de la République, que s’est tenue la première réunion publique du collectif de la gare de Carbonne. Ce groupe d’usagers qui prône le maintien de l’activité de ce lieu a souhaité faire part au public présent des informations sur le devenir de la gare qui dessert la capitale économique du Volvestre. C’est monsieur Franc Puntous qui a donné lecture de l’ensemble des points de revendication.
Le bâtiment de la gare va-t-il rester ouvert et sur quels horaires ?
Le guichet de la gare va-t-il rester ouvert et avec quels horaires ?
L’agent qui facilite la traversée des voies va-t-il être maintenu à son poste et avec quels horaires ?
Le nombre de rames de TER sera-t-il maintenu, voire augmenté, aux heures de pointes ?
Est-il envisagé d’augmenter le nombre de casiers à vélos à la gare (gare de Carbonne = Pôle d’échange multi modaux PEM ?)
Les membres du collectif ont montré leur détermination à maintenir l’ouverture du guichet, du hall de gare et du poste de l’agent des contrôle des voies. Une rencontre avec le collectif de la gare de Longages sera effectuée aux fins d’additionner les forces.
Des élus qui s’impliquent
Bernard Bros, maire de Carbonne, a pris la parole pour dire qu’il soutenait cette action. Il a fait part des déboires de la commune de Carbonne avec la SNCF dans la gestion du parking de la gare et de l’action en justice qu’il avait été obligé de faire pour garantir le droit des usagers.
Denis Turrel, président de la communauté de communes du Volvestre, a dit qu’il soutenait cette initiative et qu’une rencontre avec le collectif serait la bienvenue. Il a fait part de sa rencontre avec la présidente de région Carole Delga au sujet des transports en général et de cette ligne Toulouse Tarbes en particulier.
Marie Caroline Tempesta conseillère régionale retenue à Montpellier pour cause de réunions a écrit une lettre complète et précise des actions qui vont être menées par la Région. Cette missive a été lue lors de la réunion publique.
Carole Delga, dans un communiqué de presse, faisait part de son mécontentement vis à vis de la SNCF. Elle disait notamment : « il n’est pas acceptable que la réduction du service public ferroviaire soit la seule réponse à la « dérive » des coûts du modèle ferroviaire que vous proposez ».
A ce jour la toute nouvelle députée de la 7° circonscription Elisabeth Toutut Picard n’a pas encore réagi sur ce dossier.