Communiqué de presse de la mairie de Carbonne
Moins d’un mois avant la rentrée scolaire, en plein mois d’Août, nous apprenions la réduction, voire la suppression, des contrats aidés (CUI/CAE) pour 2017.
Pour rappel, les contrats aidés sont des contrats de travail d’une durée limitée destinés à un certain public (jeunes non qualifiés, personnes proches de la retraite), pris partiellement en charge par l’état, ils permettent aux communes de signer des contrats de travail à moindre cout.
Sans information préalable et sans concertation, cette décision du gouvernement touche des personnels indispensables à la bonne marche des écoles (organisation de la pause méridienne, entretien des locaux…) ; ces emplois comptent pour le taux d’encadrement de la cantine et assurent la sécurité de nos enfants.
Certaines collectivités ont été obligées de fermer leur cantine ou de repousser la rentrée scolaire dans l’impossibilité de compenser les suppressions d’emplois.
A la Mairie de Carbonne, sur 12 CUI/CAE, 6 manqueront à l’appel d’ici la fin 2017 dont 3 pour la rentrée.
Le Maire et son équipe ont donc tenté de trouver une solution ne pénalisant ni les familles, ni les contribuables Carbonnais. Ils ont été contraints de compenser ces contrats aidés par des contrats à durée déterminée afin d’assurer la rentrée et la pause méridienne. Cette décision temporaire n’est évidemment pas sans conséquence sur le budget communal ainsi que sur l’organisation générale des services. Le souci de la Mairie est de garantir la sécurité des enfants et les meilleures conditions pour une bonne rentrée qui aura donc lieu normalement.
Une motion contre la décision de geler les CUI/CAE pour 2017 sera soumise au Conseil Municipal le 19/09/2017.
Pour 2018, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé que les CUI/CAE seraient diminués de moitié , nous attendons des mesures compensatoires.
Cette décision estivale du gouvernement, essentiellement comptable, va pénaliser les collectivités locales mais aussi les personnels qui bénéficiaient de ces contrats aidés ; malgré ce qu’a pu dire Mme Penicaud, ministre du travail, ces emplois permettaient à beaucoup de revenir dans le monde du travail et d’acquérir des formations indispensables à la suite de leur projet professionnel, sans parler de ceux qui pouvaient être pérennisés dans leur emploi.