Michel Fugain transmet du bonheur et de la joie à un public conquis
La réputation des festivités de Saint Julien sur Garonne n’est plus à faire. Ce petit village de 350 habitants, décidément pas comme les autres, organise ce qui n’est plus une fête locale mais pas tout à fait un festival encore. Pourtant chaque année les vedettes du show bis y défile avec succès. Un choix programmatique effectué avec intelligence par Christian Lasserre, président du comité des fêtes, et toute son équipe.
Cette année, c’est le groupe « Sangria gratuite », avec ses sonorités particulières qui vous font lever de votre chaise, qui a su nous rappeler les années bonheur. Un groupe de « quinqua » qui a vraiment la pêche. Ce vendredi soir était aussi l’occasion pour les organisateurs de tester la formule culinaire intitulé : « le mètre saucisse ». A cette occasion il avait été fabriqué une planche spéciale sur laquelle était entourée tel un serpent un mètre de saucisse grillée, avec 4 barquettes de frites. 4 trous circulaires permettaient d’y glisser 4 boissons. Un véritable succès au vu du nombre de convives jamais atteint.
Le samedi, ce fut un grand moment de bonheur : Avec une simplicité et une gentillesse naturelle c’est Michel Fugain, du haut de ses 75 ans, qui a su faire battre les cœurs à l’unisson d’un public sous le charme. En reprenant tous les succès de sa longue carrière, les spectateurs ont tour à tour pu frapper fort dans leurs mains au son des rythmes endiablés ou chanter à l’unisson lorsque la musique se faisait plus douce. Un grand spectacle de qualité qui a enthousiasmé les privilégiés qui avaient pu obtenir une place. Par ailleurs, la joue de bœuf servi au cours du repas était d’une rare suavité.
Les amoureux des bals d’antan ont pu se faire plaisir le dimanche soir avec « Destination musette » et des moules frites toujours aussi appétissantes. Encore du monde pour clôturer ce joli week-end festif.
Un bon cru ces festivités 2017. La dynamique équipe du comité des fêtes de Sait Julien sur Garonne et tous ces bénévoles qui donnent de leur temps sans compter peuvent éprouver quelques fiertés . Le simple plaisir de partager et de faire vivre une ruralité qui décidément ne veut pas mourir.