Une équipe de 9 français (dont 6 commingeois), 3 belges et 1 allemand partent pour une mission humanitaire à Matende au Congo du 30 septembre au 14 octobre.
Ce groupe dépend de l’association Rescof International dont le but est de mettre en œuvre des projets impliquant les habitants dans l’objectif d’un développement local intégral. Il ne s’agit pas d’aider pour aider mais apprendre aux congolais à savoir prendre leur destin en main, aider les plus pauvres à construire leur futur. L’association Rescof organise ainsi dans toute la francophonie des formations et des voyages humanitaires pour mener à bien des projets dits «semences» ( filtres à eau, réfection ou construction et aménagement de dispensaires avec matériel médical de première nécessité…).
Cette équipe, composée en majorité de spécialistes du monde médical, va donc s’envoler prochainement pour Kinshasa puis direction Matendé, 600 km à l’est. Comme le disait André Malraux, «Les idées ne sont pas faites pour être pensées mais pour être vécues.» L’état d’esprit qui anime le groupe est justement d’être dans l’action constructive, avec la volonté de tendre la main aux plus démunis, la main ouverte vers son prochain.
Pas d’eau courante, pas d’électricité.
Cette équipe internationale à forte connotation commingeoise a un programme bien défini et évoluera dans des conditions spartiates (pas d’eau courante, pas d’électricité) mais avec l’assistance de panneaux solaires pour assurer des taches bien précises. Un groupe sera en charge de procéder à la réfection d’une école : bâtir des murs en dur, installer des filtres à eau. Un autre assurera une mission médicale (examen des malades, soins à prodiguer….). On n’oubliera pas la partie pédagogique de la mission avec une information et formation de la population à l’hygiène, la mise place de projets au développement local (coopérative agricole) , une animation auprès des enfants…
Un programme bien chargé où l’implication de chacun n’aura pas été vaine. De l’aide, des rencontres, des échanges tout au long de cette mission où les acteurs pourront peut-être dire comme l’abbé Pierre «Ce dont on a besoin lorsqu’on est dans une réalité dramatique de la vie, ce n’est pas d’admiration, c’est d’amitié, celle qu’ensemble on éprouve quand on fait des choses belles et difficiles».
Avec, dans leurs bagages, du matériel médical ( médicaments en particulier ), des manuels scolaires ainsi qu’une bonne dose de courage au fond du cœur, nos «aventuriers» nous feront part de l’avancée de leurs réalisations au cours de la deuxième semaine de leur séjour que nous ne manquerons pas de relayer auprès de nos lecteurs.