La «Calendreta del Païs Murethin » a peur. Peur de son devenir à cause de la décision gouvernementale de supprimer les Emplois Aidés. Car, comme toutes les structures associatives, ces contrats aidés sont vitaux. Et la Calandreta a besoin de ses six aides maternelles en contrat!
C’est donc pour sensibiliser les décideurs du «Muretain Agglo» que les dirigeants, les parents et les calendrons sont venus rendre une visite au Conseil Communautaire.
Reçus par Monsieur Mandement, Président de l’Agglo mais aussi Maire de la commune, les hébergeant, les porte-parole et les parents ont exprimé leurs craintes.
Monsieur Mandement, en tant que maire, a rappelé que les enfants de La Calandreta étaient traités comme les autres enfants de la commune, sur le plan restauration (453 € par an) et sur le plan des infrastructures. Il a, d’autre part, assuré qu’il suivait le dossier de près.
En tant que président du «Muretain Agglo», il a conseillé aux parents de rencontrer leurs maires respectifs. Pour les communes du «Muretain Agglo» (72 enfants) afin qu’ils se joignent au soutien de Muret (ce qui permettrait de pérenniser un poste), pour les communes extérieures au «Muretain Agglo» (25 enfants) afin qu’ils viennent soutenir et renforcer ce principe éducatif.
Il a proposé qu’une motion soit soumise, lors du Conseil communautaire qui allait suivre, même si hors ordre du jour.
Tout le monde s’étant retrouvé dans la salle du Conseil municipal, la motion, ainsi qu’une présentation du problème, ont été soumises à l’approbation. Michel Rueda a pris la défense de ce projet en arguant que La Calandreta était une association Laïque non confessionnelle qui maintenait une pérennité culturelle et patrimoniale. Il a aussi averti que, dans le cas d’une non-solution, 97 enfants seraient à la rue le 2 Janvier, les écoles traditionnelles ne pouvant pas les intégrer par absence de place.
La motion, qui sera adressée aux député(e)s et aux sénateurs du département, sans oublier le gouvernement, demandera que la Région Occitanie ne soit pas traitée différemment de la Bretagne et de la Nouvelle Aquitaine. Mais aussi que le projet de suppression des emplois aidés ne s’applique pas au monde scolaire.
Cette motion a été acceptée à l’unanimité.