Le directeur du PETR prend sa retraite.
Gérard Massip, directeur du PETR, Pays du Sud toulousain, entouré de sa famille, de ses amis et d’une soixantaine de maires du territoire, conviait, la semaine dernière, ses collègues pour fêter son départ à la retraite. Après une quinzaine d’années de bons et loyaux services passées dans cette collectivité, qui mieux que Gérard Roujas, président du PETR pour nous parler de son collaborateur.
Cela fait bien longtemps que vous connaissez Monsieur Massip ?
En fait, depuis qu’il est né, car dans cette petite commune gasconne de Peyssies, dont je fus le maire, nos familles sont amies depuis plusieurs générations.
Depuis combien de temps est-il à vos côtés et quels emplois a t’il occupé ?
Il est depuis 1980 mon précieux collaborateur. Tout d’abord, en tant qu’attaché parlementaire, et depuis que j’ai quitté mes fonctions de sénateur, il m’a accompagné au PETR. Je dois dire d’ailleurs qu’il fut, à l’époque de sa création, la pièce maîtresse administrative de la mise en forme de cette structure.
Quel regard portez-vous sur sa personne ?
C’est dans son travail qu’il a pleinement épanoui sa personnalité. Sa loyauté dans l’action ne fut jamais soumise à la moindre équivoque. Son jugement fut important, surtout dans les périodes difficiles. Sa discrétion, sa pudeur, cachent chez lui, une profonde sensibilité. C’est un ami fidèle, attentif et prévenant.
Quel message voulez-vous lui adresser ?
A mes côtés depuis quasiment 50 ans, il fut, par son travail, un véritable citoyen, c’est-à-dire, un homme libre du choix de ses opinions. Je conclurai cet entretien en plagiant Montaigne en disant : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi ».
Réponse du tout récent retraité:
Gérard Massip devait répondre aux propos élogieux du président du PETR, Gérard Roujas, en disant : « Je voudrais remercier le Président pour ses propos. Je ne suis pas sûr de mériter tant d’éloges mais ce dont je suis sûr c’est que, venant de sa part, ils sont sincères… Pendant près de 2 ans nous avons codirigé le PETR avec Benoît Marty mon jeune successeur. Ce ne fut pas forcément évident, ni pour lui ni pour moi, car nous sommes différents. Cela ne nous a pas empêché de nouer je crois, une vraie complicité.
Nous nous sommes nourris l’un et l’autre de nos différences. C’est donc dans un esprit serein que je lui ai transmis la totalité du trousseau de clés. Je reste confiant sur cet avenir et je crois que le Pays est, et restera incontournable. En tous cas, même à la retraite, comptez sur moi pour le défendre. Je conclurais bien en chanson, mais non. Je me contenterai de dire à toutes celles et ceux que j’ai eu la chance de côtoyer : « Qu´importe ce qu´on peut en dire, Ce soir je suis venu pour vous dire, Ma plus belle histoire professionnelle, c´est vous». Du fond du cœur merci.