Tensions et perturbations au Lycée Casteret de Saint-Gaudens

Informés de la demande de rendez vous au rectorat par le corps enseignant et certains  personnels du Lycée Casteret, nous avons tout d’abord contacté la direction pour savoir ce qui avait motivé cette demande.

La proviseur adjointe nous a certifié que tout était rentré dans l’ordre : « Des formations sont mises en place avec le rectorat pour trouver des solutions face aux élèves difficiles. Avec un panel de formateurs, nous réfléchissons ensemble.  Au lycée professionnel Casteret il n’y a pas plus de problèmes que dans les autres lycées professionnels. Depuis les évènements d’octobre, où suite à des violences les professeurs avaient débrayé, la situation est revenue à la normale».

Nous aurions pu penser que cet article n’avait pas lieu d’être. Mais le corps enseignant ne partage pas ce point de vue, d’où le rendez-vous demandé avec le rectorat. Suite aux évènements au Lycée Gallieni de Toulouse, leur audience a été reportée. Franck Martinez, enseignant  qui faisait partie de cette délégation, nous donne sa version des faits.

Des tensions permanentes.

Franck Martinez : «Depuis 3 ans nous vivons des difficultés, des incivilités, de l’irrespect total, de l’agressivité et des tensions permanentes de la part de certains élèves. La direction a baissé les bras, aucun recadrage n’est fait, nous ne nous sentons pas soutenus ni entendus. Au niveau de l’internat se posent des soucis de violences envers les AED et un manque total d’éducation non réprimé. Nous sommes consternés face à cette minorité d’élèves qui nous empêche de faire correctement notre métier. Cela pénalise la majorité des élèves qui aspirent à travailler dans la sérénité.

Rien n’est fait pour retrouver le calme depuis octobre, les élèves s’impatientent et se découragent. La seule mesure disciplinaire est l’exclusion de 3 jours. Quand ils reviennent, ils jouent les fanfarons. Les parents aussi baissent les bras, cette attitude se généralise.

Problème de communication.

Nous avons un problème de communication depuis 3 ans avec l’équipe directrice. Seulement une journée d’échanges pour trouver des solutions. Nous attendons des résultats concrets. Je le rappelle ce n’est qu’une minorité de perturbateurs. Je souhaite vivement qu’une action soit entreprise pour retrouver le calme et un climat de sérénité. Nous voulons enseigner dans de bonnes conditions afin que la majorité des élèves s’épanouisse. Notre demande est légitime».

Tous semblent souhaiter retrouver la sérénité pour travailler dans des contions optimales, gageons d’une solution prochaine…

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