Un professionnel du vol à l’étalage pris la main dans le sac.
Notre maraudeur se souviendra longtemps de son passage en Volvestre. Venant de la métropole toulousaine, il avait décidé de faire ses courses d’un genre particulier dans un magasin de Carbonne.
Tout le monde peut comprendre un vol à l’étalage fait par un individu qui, affamé, veut manger pour survivre. Même si cela est contraire à la Loi, il y a des circonstances qui forcent la compassion ou la justification de tels actes. A ce sujet, Victor Hugo disait : «Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée».
Dans ce cas, nous sommes sur un tout autre portage. Le 31 janvier 2018 X… pénètre dans le magasin Carrefour. Il est équipé d’un cabas spécialement préparé pour passer en toute impunité les portiques de sécurité. Un professionnel du vol à l’étalage qui était persuadé qu’il ne risquait rien. Il faisait donc tranquillement ses emplettes, non pas dans le rayon alimentation, mais dans le rayon cosmétiques! Très surprenant me direz-vous! Il dissimulait ainsi une multitude de produits, dans son manteau spécialement conçu à cet effet. Après décompte, la valeur marchande s’élevait à 1900 euros! Ah oui quand même!
C’était sans compter sur la vigilance des moyens mis en place par le supermarché visé. L’individu était intercepté après son passage en caisse et le service de sécurité du magasin découvrait alors les moyens pour le moins astucieux employés par le voleur.
Le maraudeur était remis aux gendarmes de la communauté de brigades du Volvestre. Il a été placé en garde à vue après avoir restitué son butin. Sur décision du parquet de Toulouse, il a été déferré devant un magistrat le 1er février 2018 pour se voir inscrire sa première condamnation au casier judiciaire.
Il pourra méditer de la différence qui peut exister entre l’état de nécessité et l’état de beauté éphémère. Représentant en produits cosmétiques est un vrai métier !