Conseil communautaire exceptionnel de la 5C dédié à la GEMAPI.
La GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) était au cœur du débat de ce conseil exceptionnel mais au combien délicat puisqu’il portait sur la gestion de l’eau. L’Etat se désengage totalement de cette responsabilité, il est donc demandé aux collectivités d’en prendre la charge. Cette compétence devient obligatoire pour la 5C au 1er janvier 2018. Cette obligation entraine une hausse des charges des collectivités. Donc devinez qui va devoir mettre encore la main au porte monnaie ? Alain Frechou, vice président de la 5C et vice-président du syndicat de gestion de la Save et de ses affluents exposait ce délicat sujet.
En effet il s’agissait de voter cette délibération avant le 15 février. Et d’accepter le retrait de la Métropole et du muretain. Ce désengagement de leur part n’est pas sans poser problème. Est-ce que la 5C parce que en aval doit payer pour l’amont l’entretien des rivières et la qualité de l’eau ? Les communes de l’amont regroupent plus de population et de richesses. Ce délicat problème devra être porté par le président de la 5C, les délégués et délégués suppléants élus ce jour, afin que le plus gros des charges et des responsabilités ne lui incombent. De nombreux élus tels Jean- Claude Lajous ou Jean-Pierre Farré expriment leur indignation face à ce manque de solidarité, martelant qu’un bassin versant se gère de la source jusqu’à son arrivée.
L’ensemble des charges des cours d’eau sera réparti.
Jean-Raymond Lepinay stipule que la représentation de la 5C doit être ferme sinon la situation peut devenir difficile. Loïc de Bretagne informe avoir demandé la médiation de la préfecture au vu de la situation délicate. Il en ressort que l’ensemble des charges des cours d’eau sera réparti entre tous les citoyens de l’intercommunalité et des entreprises qui s’y trouvent. C’est une nouvelle taxe de quelques euros…
Il sera fait mention par Magali Gasto-Oustric de la demande de subvention pour remettre aux normes le commissariat. Yves Louis rappelle qu’une enveloppe avait été dégagée pour cette réhabilitation de 540 000€ mais abandonnée pour des raisons obscures. Loïc de Bretagne évoque aussi la réflexion menée pour regrouper différentes associations qui aident à la création d’entreprises ou aux chômeurs afin de mutualiser les besoins et développer le télétravail.