Jour de grève : les cheminots manifestent devant le local du député.
Les cheminots de la gare de Saint-Gaudens étaient à nouveau en grève mais ce lundi 23 avril, leurs collègues de Tarbes étaient venus renforcer leurs rangs. Il faut dire que Saint-Gaudens est rattaché à Tarbes.
Tous affichaient leur détermination à ne rien lâcher : « Nous irons jusqu’au bout. Nous refusons une convention sociale tirée vers le bas. L’ouverture à la concurrence entrainera un dumping social et cela est inadmissible. Le taux de gréviste sur Tarbes aujourd’hui est de 100% chez les conducteurs et les contrôleurs. De 91% au niveau de Midi-Pyrénées, 50% au niveau des gares. Nous demandons de vraies négociations avec le premier ministre et l’ouverture de négociations sur huit points. »
Le soutien de Joël Aviragnet.
Joël Aviragnet a reçu une délégation de quatre cheminots syndiqués ou pas qui lui ont exposé leurs craintes et leurs revendications. Ceux-ci lui rappellent que Carole Delga qui monte au front aujourd’hui pour les soutenir était au gouvernement lors du vote de la réforme de la SNCF en 2014… Joël Aviragnet leur apporte son soutien, et leur montre bien connaitre ce dossier. Il confirme que la dette de 56 milliards est due à l’investissement des TGV (qui aurait du être financé par l’Etat) et non pas au coût de la masse salariale. Il s’engage à faire une question ouverte afin qu’il y ait une trace écrite dans les textes.
Pour lui la SNCF est un service qui se doit d’être égalitaire et non rentable. Sans quoi la ligne Toulouse-Tarbes ne serait rentable que jusqu’à Muret. Tous se réjouissent des efforts de la présidente de région, Carole Delga, pour financer ce service avec les TER et la reconduite pour huit points de la convention. Les cheminots sont partis satisfaits de cette écoute et de cette empathie. Ils espèrent être soutenus et défendus à Paris.
Article de Rémy André