Pour faire vivre Muret, les jeunes s’engagent

faire vivre Muret
Yohan, bien entouré entre Marie et Manolita

Le centre-ville de Muret avait tendance à péricliter. De nombreux commerces de proximité ont fermé petit à petit. Heureusement quelques trentenaires se sont lancés le pari de s’impliquer dans la vie économique de la ville. Nous sommes allés à leur rencontre.

Tout d’abord, nous avons franchi la porte de la boulangerie « Au Pti’ Bonheur » sur la place Mercadieu. Yohan, tout juste 30 ans, et Marie ont pris depuis un mois la succession d’Eddy et Elodie. Ils sont accompagnés le matin par Manolita qui vous accueillera avec un grand sourire. Yohan arrive du Béarn où il a exercé pendant 12 ans, après l’obtention de ses deux C.A.P. (Boulangerie et pâtisserie). Il a fait le choix de produire du vrai pain artisanal et ses viennoiseries sont faites le matin sur place. Ils inaugurent leur boutique le 2 mai, en présentant tout ce qu’ils savent faire .

Nous nous sommes ensuite rendus à la boutique, ouverte depuis un mois, « Aux petits plaisirs », au 51 avenue Jacques Douzans. Là, Maruszka et sa vendeuse Manon vous proposent des jeux et jouets pour enfants de tout âge. Vous trouverez des jeux en bois, des coffrets de loisirs créatifs, du petit équipement contre le soleil (casquettes, tongs, chaises pliantes), le tout à l’effigie des personnages pour enfants. Les enfants étant très proches des tendances, vous trouverez dans cette « caverne aux trésors » toutes les dernières nouveautés, voire celles de demain.

Le troisième commerce ayant changé de gérante et d’équipe est le « Liberty Fleurs » de l’avenue de l’Europe. Maintenant, vous serez accueilli et conseillé par Aurore, 30 ans, et Céline, 26 ans. Elles ont démarré leurs vies professionnelles comme apprenties, puis vendeuses, chez « Liberty Fleurs ». Après quelques années de salariat, elles se sont lancées et ont racheté l’un des 5 magasins de la chaîne toulousaine créée en 2007. Comme le dit si bien Aurore, « Il faut se lancer, faut pas avoir peur, il faut oser ! ».

La jeunesse est là, elle a envie de faire. Souhaitons-leur une belle réussite dans ce « grand village » qu’est encore Muret, au moins pour ses commerçants qui font tout pour faire (re)vivre les commerces de proximité.

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