Pierre Jammes, Bernard Cadène et Bertrand Auban, les trois piliers de ce festival doivent être fiers de l’essor et de la notoriété de festival de jazz au cours de ces années.
Des grands noms sont passés sur la scène de Saint-Gaudens, les commingeois ont eu cette chance de pouvoir les apprécier. Jazz en Comminges, c’est une équipe de bénévoles qui œuvre en silence pour que cette organisation soit parfaite. Pour le conservatoire et les élèves Cham, c’est une ouverture fabuleuse.
Roberto Fonseca génie cubain du clavier revenait pour la 2ème fois. Il faut dire que sa renommée française s’est faite après son passage dans le Comminges. Après avoir produit un album de hip-hop et avoir reçu le prix du meilleur album cubain il a intégré l’orchestre du célèbre Buena Vista Social Club. Un jazz plus classique se mêle à un jazz aux sonorités plus latines. Il a été récompensé comme meilleur album de latin jazz. Après avoir bercé la salle il fait se lever le public pour l’accompagner et danser.
L’autre artiste est Kamasi Washington qui a proposé un jazz plus surprenant, plus moderne. Véritable ténor du saxophone, sa musique a une dimension électronique, militant de la révolte noire, comme au temps ou le jazz s’affirmait au cœur de la lutte politique.