Un cadeau de grande valeur de la part des archers du Papogay reçu par Maryse Vezat.
Maryse Vezat, maire de Rieux-Volvestre a reçu ce 20 octobre en mairie un document de valeur. Il s’agit du registre datant de 1580 qui contient les statuts de la confrérie des Archers du Papogay.
Les archers étaient nombreux ce jour-là venus assister à ce transfert d’un document du XVIe siècle. Et c’est avec émotion que le président de la confrérie, Jérôme Fréchou, l’a remis officiellement à la municipalité.
Maryse Vezat a souligné « le capital affectif très fort » qu’il constitue pour la confrérie, mais a-t-elle ajouté, c’est « pour mieux le protéger dans des lieux spécifiquement conçus à cet effet. C’est un geste pour les générations à venir, un élément de plus pour la découverte et la sauvegarde de notre patrimoine ». Et elle a remercié le président, au nom des générations qui vont nous succéder, de permettre à cette tradition de perdurer. »
La municipalité est ainsi l’intermédiaire qui le transférera sous peu aux Archives départementales. C’est en effet une obligation, de par la loi, de transmettre toutes les archives de la commune à ce service.
Rappelons donc qu’une des missions des Archives départementales est de protéger des documents précieux de la dégradation progressive à laquelle les conduit leur conservation dans des placards humides et obscurs ou des vitrines trop éclairées. C’est aussi de classer et d’inventorier des documents historiques et de les rendre accessibles aux chercheurs.
La gestion et l’entretien de ces documents sont ainsi confiés au Département, la commune conservant ses droits de propriété. Les Archives assurent leur conditionnement et éventuellement leur restauration.
Elles se chargent aussi de leur communication au public dans les meilleures conditions de sécurité, en version numérique (archives.haute-garonne.fr) ou papier.
Les Archives ont recensé deux registres de ce type. Un est manquant à ce jour. Où se trouve-t-il? Les recherches jusqu’ici ont été vaines. Qui sait si en lisant ces lignes, la personne qui le détient, réalisant l’importance du document et de sa préservation, ne souhaitera pas contacter la mairie pour le confier aux Archives par son intermédiaire. C’est le vœu qui a été fait lors de cette rencontre.