Un petit groupe de manifestants s’était donné rendez-vous devant la sous-préfecture, quelques minutes avant l’intervention du président de la République. Les services de police sont bien présents mais discrets. Sagement tout le monde attend 20h mais on ne se fait ,à priori, guère d’illusions. Il ne fait pas froid et l’attente est supportable. Les automobilistes qui circulent y vont de leur petit coup de klaxon , en signe de soutien. Pour la majorité on attend le retour à l’ISF, première des conditions préalables à d’éventuelles négociations. 20h, on se presse autour des téléphones pour écouter les premiers mots du président. Des sourires, le ton grave de l’allocution incitent à l’écoute … Mais très vite, on prend conscience que les annonces ne correspondent pas à l’attente. Les 100 € proposés à partir du mois de janvier passent presque inaperçus. La déception au fil des minutes va grandissante, et les derniers mots du président sont à peine perceptibles au milieu des commentaires qui vont bon train. C’est aux cris de « Macron démission » que le groupe se sépare avec un fort sentiment de frustration. Et maintenant?