Bon nombre de particuliers s’inquiètent au cœur de l’hiver de voir des nids de frelons suspendus parfois assez haut aux branches de leurs arbres.Leur premier réflexe est de contacter au plus tôt un spécialiste qui viendra les débarrasser de ces colis encombrants! Comme le précise Loïc Leguen que nous avions rencontré l’an dernier pour expliquer sa fonction au sein de la société » Stop guêpes et frelons », il n’y a pas lieu de s’inquiéter. En cette période de l’année, seuls quelques frelons ouvriers survivent, des centaines de reines sont parties en hibernation jusqu’au printemps. Il n’y a aucun risque de voir une armada de frelons envahir les lieux et s’installer dans ces nids. Les frelons ne reviennent jamais dans un nid qui a été déjà habité. Les causes de la forte mortalité des frelons s’explique par le manque de nourriture , le froid et les pièges tendus par les particuliers…
C’est à la fin de son hibernation que la reine essaime en particulier près des plans d’eau et arbres fruitiers. Le nid grossit jusqu’au mois d’août et septembre est la période de reproduction de l’espèce. Il y a plusieurs années, le frelon basait son nid très haut dans les arbres mais aujourd’hui, on note un changement de comportement du au fait qu’il ne rencontre pas de prédateur. Les nids sont bien souvent placés sous les toitures, dans les haies et les arbres bien entendu. Au-delà du fait qu’il est dangereux pour l’homme, le frelon est friand d’abeilles et contribue largement à la diminution de l’espèce. On doit en fait faire appel à des spécialistes de la destruction des nids qui interviennent à la demande des particuliers, des mairies, de juin à novembre en traitant avec un puissant insecticide propulsé dans le nid avec un compresseur.
Équipé d’une combinaison adaptée à la situation et muni d’une perche télescopique, cette opération est minutieuse et demande beaucoup de précaution. Le danger se situe surtout dans un rayon de 5 m autour du nid. Loïc Leguen qui intervenait sur le saint-gaudinois et même au-delà a quitté la région, installé dans les Landes, du côté de Seignosse. Il est remplacé par deux de ses collègues pompiers à Saint-Gaudens. Ces professionnels dans ce type d’opération ont les compétences requises pour s’attaquer avec succès à ce problème. mais rappelez-vous que la présence d’un nid de l’année précédente ne pose aucun problème: ces petites bêtes guère sympathiques n’utilisent jamais les derniers domiciles de leurs congénères!
Les coordonnées des personnes qui remplacent Loïc Leguen seront communiquées prochainement.