Pour certains maires une chape de plomb leur est tombée sur la tête. En effet ils ont appris Les risques d’une fermeture de classe pour la rentrée. Il s’agit des communes de Blajan, Ciadoux, Miramont de Comminges, Labarthe-Rivière, le RPI Larcan-Saint-Ignan-Saux et Pomarède. Ces maires se sont retrouvés à la communauté de commune Cœur et Coteaux du Comminges pour faire front commun et s’insurger entre la dichotomie du ministre qui dit privilégier les classes rurales.
Thierry Toubert, Ciadoux, une classe en maternelle, 2 élémentaires.
« A la rentrée 23 élèves se retrouveront dans une même classe, mais pour des raisons de sécurité les classes ne peuvent accueillir plus de 20 élèves… De plus pour la rentrée 2020, 33 enfants seront en primaire. Rouvrira-t-on une classe ? Les parents menacent de mettre leurs enfants à Saint-Gaudens si tous les niveaux sont regroupés. Cela provoquera un effet boule de neige, fermeture, et c’est la mort assurée de nos écoles, de nos villages. »
Pour Blajan, paradoxe de fermer une classe alors que de lourds travaux sont budgétés et programmés. Des enfants qui rentreraient à l’école n’ont pas été comptabilisés. « Ces fermetures sont un mauvais signe que l’on envoie à nos administrés, comment fixer les jeunes ? » affirme Jean-Bernard Castex, maire de Blajan.
Pour Miramont, il faut attendre, aujourd’hui 25 élèves mais en deçà de 23 élèves, une classe fermera. Claire Vougny : « A Labarthe, nous estimons que le CP est une classe primordiale donc on privilégie la classe unique. Avec une fermeture, on aurait des classes à plus de 25 élèves. On se sent oublié, on ne veut pas d’un déménagement de territoire. On ne veut pas être sacrifié en faveur de la métropole. Privilégions cet enseignement personnalisé et cet art de vivre. »
Le RPI Larcan- Saint-Ignan-Saux et Pomarède a reçu un message de la rectrice d’académie, Elisabeth Laporte, signifiant la non fermeture de classe.