Mardi 16 avril, les élus départementaux réunis en session, ont voté le Schéma de développement touristique départemental, qui définit les grandes orientations de la stratégie tourisme en Haute-Garonne.
Depuis 2015, le Conseil départemental a fait du soutien à l’économie touristique, créatrice d’emplois in situ, une de ses priorités. Le tourisme représente en effet 15 000 emplois sur le territoire haut-garonnais et 1milliard d’euros de retombées économiques.
Ce schéma fixe la stratégie touristique déployée par le Conseil départemental en lien avec Haute-Garonne Tourisme pour valoriser la destination « Haute-Garonne ».
Cette politique ambitieuse est basée sur 5 axes forts :
Le tourisme vert et l’itinérance douce : Le Département œuvre pour développer des parcours de randonnée pédestres, cyclables et équestres, sur le territoire. En témoignent la création du GR 861 Via Garona inauguré en juillet 2017, la restructuration (en cours) de l’itinéraire Jacquaire Conques – Toulouse mais aussi l’aménagement des 200 km du parcours cyclable Trans Garona entre Toulouse et le Val d’Aran en Espagne.
Le tourisme fluvial autour du Canal du Midi et de la Garonne : La Garonne est un axe majeur de l’offre touristique départementale et la collectivité structure ses grands projets de randonnées pédestres et cyclables autour de ce fleuve. Elle agit également pour la valorisation et la protection du Canal du Midi, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, de diverses manières : entretien des plantations de la piste cyclable, rénovation de la vélo route V80 (Canal des deux mers), appui à la candidature Grand site Occitanie…
Le tourisme durable pour la montagne et le piémont : En aout 2018, le Conseil départemental a créé le syndicat mixte « Haute-Garonne Montagne » qui regroupe les stations de montagne de Luchon-Superbagnères, Bourg d’Oueil et Le Mourtis, afin de mutualiser les moyens de ces stations et de développer une offre touristique sur les 4 saisons, respectueuse de l’environnement et des habitants.
Le tourisme culturel et patrimonial autour des sites majeurs : Le Conseil départemental assure la gestion et l’animation de nombreux sites culturels attractifs du territoire : le château de Laréole, le musée de l’Aurignacien, le musée archéologique départemental et le centre culturel des Olivétains à Saint-Bertrand-de-Comminges, mais également la galerie 3.1 implantée dans le centre-ville de Toulouse et le musée départemental de la Résistance et de la Déportation, qui fait l’objet d’un projet de restructuration. Le Département programme par ailleurs près 500 manifestations culturelles chaque année, sur l’ensemble du territoire.
L’œnotourisme et les produits du terroir : La Haute-Garonne est un territoire riche de produits gastronomiques, qui représentent de forts atouts touristiques. Le Département est particulièrement mobilisé pour la valorisation des filières de qualité : l’AOP Ail de Cadours, l’Agneau des Pyrénées (démarche d’obtention d’IGP), l’AOP Vins de Fronton, la Gasconne des Pyrénées (Label rouge), l’AOP Porc Noir de Bigorre et le Haricot tarbais (IGP et Label Rouge).
La collectivité anime notamment le réseau du label « Vignobles et découvertes », qui permet de coordonner les actions de valorisation autour du vignoble du Frontonnais, en partenariat avec l’Agence de développement touristique du Tarn-et-Garonne et l’Interprofession des vins du Sud-Ouest.
Le Schéma de développement touristique départemental prévoit par ailleurs une stratégie touristique par territoire, conçue pour valoriser les spécificités des 4 PETR (Pays Tolosan, Save-au-Touch, Pays Sud-Toulousain, Pays Comminges-Pyrénées), tout en déployant des coopérations avec le Sicoval, le Muretain et Toulouse Métropole.
« Depuis trois ans, le Conseil départemental mène une politique touristique ambitieuse pour promouvoir les nombreux sites et atouts de la Haute-Garonne. En adoptant un schéma de développement touristique départemental, nous actons une stratégie forte sur les 5 prochaines années, afin de poursuivre notre action de manière coordonnée avec l’ensemble des territoires, des acteurs et des professionnels du tourisme » souligne Georges Méric.