Réunion publique autour de la circulation et du stationnement au centre bourg d’Aspet.
La municipalité d’Aspet a provoqué une réunion publique sur le problème de la circulation des automobiles suite au déplacement des barrières de sécurité et du stationnement liés au réaménagement de la place et du Carré de la République.
Les revendications des commerçants restent immuables : pousser les barrières pour re-fluidifier la circulation notamment des poids-lourds et des autobus qui se croisent avec beaucoup de difficultés et mettre en place des stationnements minutes près des commerces qui déplorent une perte du chiffre d’affaire. Le sujet fait débat depuis l’ouverture de la nouvelle place. Municipalité et commerçants se sont rencontrés à plusieurs reprises mais jusqu’à présent la concertation demeure sans effet.
Le but de cette réunion publique était d’entendre tous les avis sur la question et donc y compris celle des utilisateurs, piétons et automobilistes. Des avis, des propositions, des témoignages ont fusé dépassant parfois les règles de civilités. Le conseil municipal ne s’est tout de même pas laissé démonter sous la charge des attaques même s’il a été choqué par l’hystérie ambiante.
Patrick Barés, responsable voirie a brossé 10 ans de transformation du centre d’Aspet, dans l’assemblée, une personnes s’est levée déclarant : « C’est bien beau votre exposé mais on a l’impression que vous cherchez à nous enfumer« . Patrick Barés a rétorqué : » Tout mon exposé est basé sur la réalité et s’inspire de sources incontestables issues du site du conseil Départemental « Open data », ouvert au public, et notamment, aussi, en ce qui concerne la déviation poids-lourds qui est inscrite au budget du département. Donc ça va se faire. Quant à la largeur de la voie principale elle est aux normes (5,50m) pour permettre le croisement de 2 poids-lourds mais nous allons revoir ce problème« .
Josette Sarradet a informé que le dispositif bourg-centre qui n’est pas terminé, soutenu par le Conseil Régional, fera l’objet d’une consultation publique qui va débuter courant juillet.
Le mot de la fin sera l’intervention de Thierry, simple citoyen, déclarant « Aspet a les problèmes d’un village vivant. C’est mieux que d’avoir les problèmes d’un village mort« .