« Un balai, pourquoi pas une balai »: l’exposition à Montesquieu-Volvestre.
Le vendredi 9 août aura lieu le vernissage de l’exposition « Un balai, pourquoi pas une balai », à Montesquieu. En effet, l’artiste Usha Seejarim, plasticienne sud-africaine, exposera à partir de 18h30. La Societé Coopérative d’Art Contemporain de Marestaing accueillera le travail de cette lauréate au prix sculpture Dak’art 2018. Vous pourrez alors vous y rendre du 9 août au 29 septembre, du mercredi au dimanche, de 15h à 18h.
« 29 ans, sud-africaine d’origine indienne, artiste, formatrice en art, Usha enfant, n’a jamais pensé qu’elle deviendrait une « artiste ». Dans sa communauté, dans sa famille, ce n’est pas quelque chose que l’on considère comme assez sérieux pour en faire un métier. Mais en classe de Seconde, son école ayant décidé de ne pas proposer l’art comme matière d’examen, elle s’est alors inscrite à la FUBA (Union Fédérée des Artistes Noirs) à Newtown Johannesburg, pour suivre des cours à temps partiel. Elle a ensuite obtenu les équivalents d’une licence en Beaux-Arts au Wits echnicon de Johannesburg. Et poursuivi par une Maîtrise de Beaux-Arts à la Wits University.
Elle utilise divers modes d’expression, chacun exigeant ses propres complexités techniques chaque œuvre est vraiment unique : le thème ou le concept impose la forme.
Influencée par ce qui l’entoure, aussi bien matériellement que culturellement ; une bonne exposition, la rencontre d’esprits étonnants, la lecture d’un livre inspirant, un passage à la librairie ou à la bibliothèque, ou même un bon film sont ses sources d’inspiration. Fascinée par les choses que nous faisons quotidiennement, nos représentations du temps, la façon dont nous percevons la vie, la réalité, les choses que nous tenons souvent pour définitives tout ceci s’infiltre dans ses travaux.
Elle est convaincue que l’art a la capacité de transcender le temps, et qu’une signification contemporaine peut se trouver dans un art moins contemporain.
La loi d’apartheid sur les zones dévolues aux groupes ethniques obligeait toutes les « races » sud-africaine à vivre séparément. Pour Usha, une des conséquences est que ces communautés sont très soudées, et c’est le cas pour les Sud-Africains d’origine indienne. Ainsi elle a grandi environnée d’une culture indienne forte (vêtements, langue, alimentation, musique, films, religion, rituel, etc.), il est donc inévitable que cela ait une influence sur ses œuvres. »