La fête à Chein-Dessus du 23 au 26 août.
Ça a commencé par l’animation du repas le vendredi soir par les Gais rimontais, une banda issue de Rimont en Couserans, une harmonie née en 1939 avec la vocation à l’époque d’animer les cérémonies officielles et les concerts. Cette banda est passée un cran au-dessus avec l’arrivée d’une nouvelle génération de musiciens en s’orientant vers un répertoire particulièrement festif.
Le comité des fêtes de Chein-dessus ne s’y est pas trompé. Constitué d’une bande de jeunes gens plein d’énergie, l’alchimie de la rencontre entre la banda et le public s’est confondu dans une fusion joyeuse, contagieuse, dans une véritable fièvre festive. Il y avait quelque chose de généreux chez ces musiciens, un enthousiasme communicatif. La générosité de cette formation était telle qu’elle pouvait s’affranchir de la critique au plan musicologique de part sa performance fédératrice. Le répertoire emprunte avec le même élan autant à la culture gasconne du Comminges qu’à la parenté historique basque, qu’à la culture discographique française.
Quelques uns des musiciens ont suivit les jeunes du comité dans le périple des aubades dans les quartiers de la commune le dimanche avec cette même énergie plaisante et bienveillante. Encore une retrouvaille avec ces jeunes du comité qui au terme de leur collecte ont regagné la terrasse du café de chez Gilles ouvert exceptionnellement pour l’occasion.
La fête de Chein s’est achevée le lundi dans l’intimé d’un lieu ombragé magnifique de la commune où les habitants jeunes et moins jeunes se sont retrouvés, comme voulant avec ces musiciens sincèrement joyeux prolonger encore un peu ces instants, ce partage festifs et fraternels des retrouvailles de voisinage et des familles. Ce fut à Chein dont la sonorité du nom évoque l’ancienne langue ibérique, une vraie fête populaire.