Le syndicat SUD CT 31 a déposé ce lundi un droit d’alerte et de retrait effectif pour l’ensemble de la Maison des Solidarités (MDS) de Cazères: » La MDS de Cazères est fermée. Nos collègues ont en effet fait valoir leur droit de retrait aujourd’hui afin de se protéger des conditions inacceptables de travail. Ce droit de retrait intervient après un autre droit de retrait de jeudi dernier de l’Equipe ASE de Frouzins « .
Ce retrait effectif a pour origine:
- Le manque de moyen humain qui entraine une impossibilité à remplir les missions de protection de l’enfance.
- L’absence de continuité de service qui impacte l’ensemble des missions et des agents qui les exercent :
- Mise en attente des AED
- Les puéricultrices ne sont plus en première intention dans les IP des moins de 6 ans
- Impossibilité pour les agents en poste de remplacements de connaitre les situations des enfants en charge
- Le non exercice des missions ASE depuis plusieurs mois (AED)
- L’impossibilité de tenir les réunions de travail (ETS, Com d’évaluations, groupe technique d’évaluation depuis un an)
- 4 référents ASE sur 11 – 1 psychologue sur 3 : explosion du nombre d’agréments assistante familiale, retombant sur la psychologue
- 1 médecin PMI non remplacé et 1 en mi-temps thérapeutique
- Pas de médecin PA/PH
- Des contractuels mettent fin à leur contrat
- Les détériorations des liens avec les partenaires, ce qui entraîne de la violence de la part des partenaires
- Les secrétaires : épuisements professionnels liés aux dysfonctionnements et désorganisation du travail
Les agents font part de très nombreux signes de danger pour leur santé : crises de pleurs quotidiennes, fatigue, stress, boule au ventre, crise d’angoisse, arrêts de travail, trouble du sommeil. Ces troubles ont une répercussion sur leur vie professionnelle et personnelle. A noter également la mise en danger sur les trajets professionnels lié au stress et à la fatigue. Il existe également une mise en danger sur le terrain juridique avec des mesures de protection de l’enfance pas ou mal exercées.
Cette situation a été signalée à de très nombreuses reprises et l’encadrement de terrain est dans l’impossibilité de garantir la protection de ses agents.