« Cette vigne existe depuis plus de 80 ans », affirme Paul Orliac l’actuel propriétaire. Ce sont mes grands-parents qui l’ont plantée. »
Sur un coteau face aux Pyrénées, elle bénéficie d’un excellent ensoleillement. Elle est faite de 1.500 pieds sur quatorze rangées. Quelques variétés anciennes subsistent, mais Paul arrache et replante tous les ans, c’est pour lui une passion.
Les cépages : Jurançon, Cabernet, Canat et plusieurs variétés locales. Bon an, mal an, la vigne produit quelques 1.500 litres de vin qui vieillissent dans des barriques bordelaises de 225 litres. Avant cela, la fermentation va durer une quinzaine de jours et laissera la place au vin nouveau.
En ce samedi matin 12 octobre, ce sont quelques vingt-cinq vendangeurs (euses), famille ou amis qui s’activent dans la bonne humeur à couper les grappes de raisin gorgées de soleil.
Parmi les vendangeurs d’un jour, des membres des Troubadours du Mont Royal avec leur présidente, Solange Bengoechea, sœur de Paul ou encore Cedric Bonzom, un neveu.
Paul n’a pas le temps de s‘ennuyer : il élève des vaches de race Limousine, quelques moutons, il fait du ramassage scolaire et c’est un membre assidu de l’ACM Running Club.
Une fois tout le raisin ramassé, tous se sont retrouvés autour d’un tajine préparé par l’incontournable Driss.
