Georges Méric présente ses vœux à la presse : Serein et combatif !

 

C’est devant un parterre très fourni que Georges Meric, président du conseil départemental de la Haute Garonne, a présenté ses vœux à la presse régionale et locale. Petite République y était représentée par son rédacteur en chef.

Les vœux à la presse est une occasion pour le président du conseil départemental de faire un état des lieux de tout ce qui a été fait au cours de l’année effectuée mais également de parler de projets à venir. Dans ses colonnes Petite République.com rend compte, au fur et à mesure, des actions et des perspectives d’avenir du département. C’est donc dans le discours politique et le jeu des questions réponses des journalistes que l’exercice prend tout son sens.

« Un monde s’écroule, un autre est en train de naitre »

D’un point de vue politique, les propos de Georges Meric sont extrêmement clairs. Oui il existe une grande différence entre les idées de droite et celles de gauche et le ventre mou n’existe pas. Il revendique et assume d’inscrire son action dans l’humain où l’homme est au centre de tout. « La mondialisation et les politiques néo libérales qui sont à l’oeuvre dans le pays produisent une société inégalitaire, antisociale et anti-environnementale avec ses effets délétères : la fracture sociale et la fracture territoriale » Prônant une société inclusive, il met en place une nouvelle organisation de l’action sociale plus proche des habitants avec 7 nouvelles maisons de solidarité dont une à Auterive, Carbonne , Cier Gaud et Salies du Salat.

Relisant Montaigne à l’occasion, il aime cette idée d’être libre et le devenir toujours plus. Des mots clés comme émancipation, universalisme et humanisme ou bâtir une société inclusive, émancipatrice et démocratique viennent ponctuer ses propos en précisant que ce ne sont pas que des mots mais des valeurs qui s’inscrivent concrètement dans les actions du département. Cette idée qu’il faut faire au niveau local et dans le champ de compétence du département ce qui n’est pas fait au niveau national. Citant Bertrand Russel il aime à penser qu’une « Une bonne vie est inspiré par l’amour et guidé par la connaissance »

« Si on n’a pas une société de partage, on a une société de violence…La violence économique fragmente la société…On est dans ce cas ». Il redit sa volonté d’expérimenter un revenu de base mais que « les députés macroniens » s’y opposent. Il invite d’ailleurs l’assemblée présente à demander aux députés haut garonnais le pourquoi de ce refus..

Un par un tous les sujets sont abordés : Education, culture, budget , habitat, environnement…

Le retour aux 90 km/h

Venant le jeu des questions réponses, Petite République a posé celle du retour des 90 km/h dans la Haute Garonne.

En propos liminaires ; Georges Meric précise que cette décision a été prise par le niveau central sans aucune concertation et d’une manière arbitraire. Devant la pression le premier ministre fait volte face mais le texte proposé est très restrictif empêchant de facto tout retour en arrière généralisé. Absence de tracteurs ou d’abri bus sur les routes sont par exemple des critères bloquant au retour aux 90 km/h ! Bref en Haute Garonne, qu’une très faible minorité peut-être éligible. Malgré tout des études sont menées pour voir ce qui peut être fait ou pas dans les conditions actuelles…

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