Si les Ours saint-gaudinois ont cru pouvoir compter sur leurs nouvelles qualités pour bousculer la hiérarchie en place, s’imposer samedi dernier à Albi pour garder le contact avec l’avant du train au championnat, ils ont pu, d’un revers de manche de maillot bleu, prendre conscience de leurs lacunes et sécher du tissu plein de sueur leur truffe brailleuse.
C’est sans doute bien dommage parce que le public connaisseur, qu’il soit albigeois ou commingeois, reconnait à l’unisson que les hommes de Julien Gérin, très accrocheurs, n’ont pas manqué pas d’envie et ils ont vendu très chère leur peau velue. Mais Albi XIII est une équipe qui s’affirme comme l’une des meilleures du plateau et qui impressionne de plus en plus par l’efficacité de son jeu, son organisation articulée autour de son demi et la rapidité individuelle de ses joueurs.
Julien Gérin, l’entraîneur saint-gaudinois l’atteste : «On a pris à Albi une vraie leçon de réalisme, explique-t-il encore après le recul de 48 heures. L’équipe d’Albi est une équipe qui me plait, qui joue simple et efficace. J’aimerais bien que l’on puisse faire la même chose…. ».
Avec ce nouveau faux pas en championnat, le Racing pointe toujours à la huitième place mais laisse échapper le sixième du classement. La place visée, synonyme de qualification, pointe désormais à neuf points. « Même si le championnat est encore long, si la saison est loin d’être terminée, ça s’annonce très compliqué d’atteindre la sixième place, poursuit Julien Gérin. On va certes jouer les matchs comme ils viennent, à commencer par Toulouse dans quinze jours avant de nous déplacer à Villeneuve la semaine suivante. Mais on garde aussi en tête d’autres objectifs. Nous jouons le 22 mars à la maison des quarts de coupe contre Palau. On a encore beaucoup de chance de faire un beau parcours en coupe de France, viser les demi-finales, sur terrain neutre. Et, qui sait, …, une finale ne se perd pas… ».
Contre mauvaise fortune, un objectif peut en cacher un autre.
