Depuis quelques semaines seulement des étranges va et vient avaient lieu dans l’agglomération de Carbonne. Des attitudes équivoques de la part de 4 jeunes individus qui ressemblaient fortement à ce qui pouvait être un trafic. Un certain nombre de citoyens observant cette situation avec agacement en ont avisé les gendarmes de la communauté de brigades du Volvestre.
Des patrouilles à pied efficaces
Pour mesurer le phénomène et y mettre un terme rapidement si nécessaire, le lieutenant Arnaud Vanin et l’adjudant chef Eric Pauliout ont ordonné des patrouilles à pied dans le centre de l’agglomération de Carbonne. C’est au cours de l’une d’elles, empruntant des ruelles et chemins piétonniers, que les officiers de police judiciaire de la brigade de gendarmerie repèrent les 4 jeunes individus signalés. Une forte odeur caractéristique de cannabis est perceptible et très dérangeante.
Une enquête rondement menée
Les quatre protagonistes sont immédiatement interpellés. Lors de la fouille exercée il est découvert des centaines d’euros à la provenance inexpliquée , un livre de comptabilité où les jeunes trafiquants ont noté scrupuleusement les quantités vendues et une centaine de grammes de résine de cannabis et d’herbe. Des commerçants consciencieux qui s’adonnent à leur négoce juteux avec beaucoup de professionnalisme malgré leur jeune âge.
Trois des jeunes interpellés ont été entendus. Ce sont des mineurs habitant Carbonne. Le majeur qui semble être le leader du groupe vit dans la périphérie toulousaine. Il a été placé en garde à vue et a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il a été présenté au Procureur de la République à Toulouse. Il a été remis en liberté dans l’attente d’une convocation de justice ultérieure.
Des trafics qui se multiplient sur nos territoires ruraux
Malgré un sous effectif handicapant, la communauté de brigades de gendarmerie du Volvestre a mis un terme à un trafic de stupéfiants qui venait juste de se mettre en place dans l’agglomération de Carbonne, avec diligence et efficacité.
Ces trafics de stupéfiants sont devenus un véritable fléau dans les agglomérations de nos territoires ruraux. Ils sont devenus au fil des ans un grand sujet d’inquiétude pour la population, les élus et les forces de sécurité. Lutter contre ce phénomène est un travail très chronophage qui nécessite des moyens humains et techniques considérables. C’est un vrai sujet de réflexion et le » y’a qu’à, faut qu’on » trop souvent employé dans ce genre de situation semble inapproprié.