Montréjeau Coronavirus : Montréjeau, ville morte

A la pharmacie

Mercredi matin 18 mars, muni de mon « autorisation de déplacement provisoire », direction le centre de Montréjeau. De la place partout pour se garer alors qu’avec les travaux de la rue de Pyrénées, il est impossible ou presque, en temps normal de trouver une place, soit place Valentin Abeille, soit place Lafayette.

La police municipale patrouille et demande à un automobiliste ce qu’il fait là.

Un saut à la pharmacie. On s’attend à ce qu’elle soit bondée et qu’il y ait la queue sur le trottoir : seules deux ou trois personnes se font servir par le personnel en nombre, muni de masques de protection.

« Depuis le confinement, c’est-à-dire depuis mardi midi, peu de clients », confie Françoise Sorraing, pharmacienne. « Il n’y a pas pénurie de médicaments. Seuls manques : des masques et des gants. Les masques, nous devrions en recevoir ce soir. Ils sont réservés exclusivement aux professions médicales ou paramédicales. Quant au Paracétamol, nous avons des consignes pour n’en délivrer qu’une boîte par personne sans symptômes et deux en cas de fièvre ou douleurs » (boîtes de 500 et 1.000mg, NDLR).

La rue du Général Pelleport est déserte. Seul le tabac presse est ouvert.

Un peu à l’extérieur du centre, la grande surface de bricolage et celle de jardinage sont fermées. Le supermarché Carrefour Market est lui ouvert (attention, il ferme actuellement à 19h et non à 19h30 comme habituellement). Mais le parking est quasi désert.

A l’intérieur, certains rayons sont vides comme ceux des pâtes, des conserves, du lait (lait qu’on peut trouver à la ferme de l’Esquerre aux Tourreilles, muni d’un contenant), ou encore du papier toilette. Rayons pillés pour la dernière fois hier matin !

Voilà à quoi ressemble la bastide royale. La route de Tarbes est elle aussi désertée.

Alors, on fait comme tout le monde et on rentre bien sagement pour se mettre en confinement.

Mots-clés :

Articles en relation :