Communiqué de Louis Ferré :
La période que nous traversons est ô combien difficile :
A l’inquiétude sanitaire s’ajoute la crainte des conséquences économiques. Nous vivons une période d’isolement et d’incertitude et, c’est bien connu, l’un et l’autre sont générateurs de stress, générateurs de peur.
La priorité aujourd’hui est de faire face : c’est s’organiser au mieux pour affronter l’épidémie, c’est mettre en place la solidarité pour venir en aide aux personnes isolées, c’est protéger les personnes vulnérables, c’est gérer la crise et tenter d’anticiper sa sortie au niveau des Thermes,… C’est sur tout cela que les élus et les équipes municipales, du CCAS, d’Era Caso et des Thermes et moi-même sommes mobilisés en liaison avec l’ensemble des services concernés en dépit des fortes contraintes du confinement.
Dans ce contexte anxiogène, je regrette que certaines personnes n’aient pas pris la mesure de la gravité de la situation et se complaisent toujours et encore dans des critiques stériles et angoissantes.
Quel intérêt y a-t-il aujourd’hui à dénoncer une direction des thermes pourtant mobilisée auprès des personnels et très appliquée à rassurer sa clientèle ?
Quel intérêt y a-t-il à dénoncer la communication de crise du seul candidat à la reprise de l’établissement thermal qui, comme tous les autres opérateurs économiques, tente de trouver des solutions malgré les inconnues qui sont face à nous ?
Quel intérêt y a-t-il à stigmatiser la mairie pour la fermeture des marchés alors même que la décision est préfectorale et que toutes les solutions ne sont pas étudiées ?
La réponse est simple : aucun !
Si ce n’est d’ajouter un petit peu plus de noirceur à un tableau déjà bien sombre.
Alors je voudrais m’adresser aujourd’hui à tous ces accros des réseaux sociaux et je voudrais leur suggérer de lâcher leur clavier d’ordinateur pour saisir celui de leur téléphone, d’appeler le CCAS qui leur donnera les coordonnées d’une personne isolée. Ils pourront alors, s’ils le peuvent et s’ils le veulent, parler de la pluie et du beau temps, de tout et de rien, et surtout écouter une personne dans le besoin de réassurance. Bref, apporter un rayon de soleil, un brin de couleur dans la vie d’une personne en souffrance, d’une personne en difficulté ! C’est de cela dont notre société a besoin aujourd’hui et de rien d’autre !
« Si on ne comprend pas qu’il faut une conscience commune du destin humain, si on ne progresse pas en solidarité, si on ne change pas de pensée politique, la crise de l’humanité s’en trouvera aggravée. » Que ces justes propos d’Edgar Morin résonnent jusque dans nos vallées !