A Landorthe, petit village commingeois aux portes de Saint-Gaudens tout le monde est à l’affût plus que jamais de signes encourageants dans la lutte contre le coronavirus et constate le manque de masques qui fait défaut en particulier au personnel soignant.Des masques, il faut des masques!
C’est bien là l’un des points importants de l’inquiétude de la communauté des soignants, pompiers, pharmaciens et autres professions particulièrement exposées, caissières… Ici, Christine De Chabalier Nayrac gère 2 sociétés: « CHRISTINE NAYRAC INNOVATION » spécialisée dans la recherche et le développement de produits textiles techniques (chirurgical) et performances sportives et la société » PHYSIOKONTACT » spécialisée en compression post-opératoire actuellement en essai clinique avec un laboratoire international.Sollicitée ces derniers jours par la Direction Générale de l’Armement pour pallier au manque de masques respiratoires, elle n’a pas manqué de réactivité pour apporter sa contribution. Depuis 10 ans au service de la recherche, consultante auprès de sociétés d’équipementiers sportifs ayant participé notamment dans la mise au point de vêtements pour les forces spéciales des armées françaises et US en 2015, son savoir faire est reconnu.En contact avec le service de virologie de l’hôpital Pompidou à Paris, Christine De Chabalier Nayrac a mis au point un masque qui peut être réutilisé une cinquantaine de fois.Lavé à l’eau chaude (60 ° maximum) avec des solutions préconisées dans la fiche technique il est séché quasi intantanément; il est recommandé pour 8 heures d’utilisation.Ces masques qui nécessitent une rigoureuse fabrication répondent à des exigences que l’on comprend. Ces masques sont calqués sur les exigences du groupe AFNOR et DGA. Christine a sous la main une dizaine de petites mains, des couturières expérimentées qui se sont mises à l’ouvrage dès ce mardi matin. Christine envisage fortement le soutien de couturières bénévoles pour leur prêter main forte.La DGE lui demande de fournir au minimum 300 masques par jour avec un objectif de 3000 par jour!
A l’impossible nul n’est tenu mais l’impossible recule toujours quand on marche vers lui (St-Exupéry).
Nos couturières se sont mises en ordre de marche dans l’espace qu’a aménagé Christine au siège social de sa société. Ici comme ailleurs un véritable défi est lancé pour faire barrière au virus, une vraie bouffée d’oxygène est en vue. Un grand merci à la société de biscuiterie VEDERE à Montgaillard (65) qui a mis à disposition de Christine plusieurs centaines de mètres de liens pour pallier au manque de barettes nasales nécessaires dans la confection des masques. Pour se procurer ces masques ou toute question technique