Chein-Dessus : La poste déficiente?

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Pour les plus anciens, il était un temps où monsieur Dafis facteur attitré parcourait la commune à bicyclette, par tous les temps et par tous les chemins, empierrés ou pas. Chaque livraison d’un courrier ou d’un mandat était un moment d’échanges, de propagation de nouvelles, d’abus dans la convivialité quelques fois de boissons vivifiantes.

Cette évocation pagnolesque n’est même plus recyclable dans l’offre touristique car ce mode de service public n’a plus court. Longtemps il fut possible il y a encore quelques années de capter éventuellement l’humanité du facteur au travers de la vitre du véhicule identifié de la poste. Il demeure toutefois la vente des calendriers en fin d’années, quelques instants par an d’empathie. Par ces temps de confinement, quelle ne fut pas la surprise de découvrir la boite de dépôt de nos envois barricadée d’une affiche informant que le courrier ne serait plus relevé ?

Au quartier de Bataille, il y avait deux points de dépôt d’envois de courrier. Il aura fallu se rendre compte que le courrier envoyé n’arrivait pas à destination pour apprendre que le courrier à la boite de la rue du moulin n’était plus relevé. Aujourd’hui c’est celle de la voie principale. Les personnes âgées ne comprennent pas et c’est au cours d’un déplacement obligé pour un envois à la poste d’Aspet, qu’un administré trouvant la poste fermée interpelle un postier en train de charger son véhicule pour apprendre que le courrier doit être déposé à la boite de la Mairie du village. La frustration de la communication laconique de la poste obstruant la fente de la boite inspire de toute évidence de l’indignation (voir photographie).

L’envoi de courrier dorénavant se fait en le déposant dans la boite de la poste devant la Mairie.

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