Des chiffres :
Les chiffres donnés ci-après émanent du site www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ours-brun-r6949.html
Pour réaliser le suivi patrimonial de l’espèce Ursus arctos, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage s’est doté d’une équipe permanente, l’Equipe Ours composée de 5 agents de l’ONCFS ainsi que 2 techniciens de fédération des chasseurs et un agent de l’Office National des Forêts. Ils animent le réseau de correspondants « Ours Brun » (ROB) et assurent le développement des études et recherches associées.
Sur l’ensemble des Pyrénées françaises, 1433 indices de présence « confirmés » ont été enregistrés, soit une augmentation de 21% par rapport à 2018 et de 59 % par rapport à 2017.
Il est à noter que le nombre d’observations visuelles a doublé par rapport à 2018, passant de 20 à 40 en 2019.
L’effectif minimal détecté (EMD) en 2019 est en hausse (52 individus). La population est composée d’au moins 23 femelles, 22 mâles et 7 individus de sexe indéterminé.
Un minimum de 5 portées composées de 2 oursons chacune ont été détectées.
Un territoire qui s’agrandit, où l’ours est présent :
Dans 6 départements français : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude, Pyrénées-Orientales, dans 3 communautés autonomes espagnoles : la Navarre, l’Aragon et la Catalogne, et en Andorre.
L’aire totale de sa présence est de l’ordre de 10 400 km2, soit 40 % de plus qu’en 2018 et plus du double qu’en 2017. Néanmoins, cette forte progression doit être pondérée dans la mesure où un seul ours (Goiat) en est le principal responsable, augmentant à lui seul l’aire de répartition d’environ 2 000 km² par rapport à 2018.
Ces dernières semaines, l’équipe ROB a pu constater le passage de notre ami « ours » dans le secteur du Burat (commune de Juzet de Luchon).
En avril nous avons appris la mort de « Cachou » un jeune mâle né dans nos contrées, de Balou femelle réintroduite en 2006. La mort fait l’objet d’interrogations, une autopsie a bien été réalisée demandée par les ONG environnementales Aranaises. Mais les autorités Espagnoles et homologues des équipes de suivies Ours, ne souhaitent pas en publier les résultats. Optant pour le silence, est-ce la bonne solution, face aux déchainement sur les réseaux sociaux, qui se trouvent ainsi désarmés…!
Au moment ou nous écrivons, nous apprenons la découverte, d’un cadavre d’ours, dans le piémont Ariégeois.
Elisabeth BORNE sur TIWTER(@Elisabeth_Borne) June 9, 2020« Un ours a été découvert aujourd’hui en Ariège, abattu par balles. L’ours est une espèce protégée, cet acte est illégal et profondément condamnable. La préfète s’est rendue sur place. L’Etat va porter plainte. »
Alain Reynes, directeur de l’association Pays de l’ours, qui défend la présence de l’ours dans les Pyrénées. « Bien entendu, les associations de défense de l’ours, allons également déposer plainte. »
La polémique et les esprits vont s’échauffer, de parts et d’autres des arguments sont avancés, mais ceux-ci ne sont jamais échangés dans la sérénité.
En 2019, 1.173 animaux ont été tués par des ours et 36 ruches détruites, selon les chiffres contenus dans une consultation publique lancée récemment pour des mesures d’effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées.
Qu’en pensent nos éleveurs d’ovidés ? aujourd’hui la plupart des troupeaux ont gagnés les hauts pâturages,
Nous partons à la rencontre de Noël et Séverine agriculteurs à Antignac. Eleveurs de moutons et de vaches de race Gasconne. Nous vous donnerons d’ici quelques jours des nouvelles de ces passionnés et de leur point de vue sur le partage de l’écosystème avec la faune sauvage.