Dimanche 2 août, une trentaine d’opposants à l’antenne 5G d’Orange se réunissait suite à de nouveaux éléments.
Participaient également à cette réunion, les maires d’Ardiège et de Cier de Rivière ainsi que des représentants du collectif de la commune de Sainte Croix Volvestre, qui eux sont contre l’installation d’une antenne Free.
Véronique Lescoules du collectif, dresse un historique du dossier et les démarches entreprises par le collectif et les maires précités (https://www.petiterepublique.com/2019/10/28/ardiege-vent-debout-contre-lantenne-dorange/).
Elle a rappelé qu’en référé le Président du Tribunal administratif, Maître Pierre Bentolila a mis en suspens l’arrêté d’opposition de la commune d’Ardiège (https://www.petiterepublique.com/2019/12/13/ardiege-antenne-5g-un-arrete-dopposition-de-la-mairie/ , et condamné cette dernière a payé 1.500 € à Orange.
Les actes et les paroles d’Orange en contradiction.
Elle fait part également de l’interview diffusée le 2 juillet dernier sur France Info, de Stéphane Richard, président d’orange. Il indique notamment : « on ne va pas forcer les Français, et les maires en particulier, à accepter quelque chose dont ils ne veulent pas. »
Les pistes pour les actions futures du collectif.
L’’installation de nouveaux panneaux au bord des routes. « Nous recherchons des volontaires pour les fabriquer et installer. »
Les communes (Ardiège et Cier), et le collectif vont écrire au Président d’Orange pour lui demander, suite à ses derniers propos, de mettre en suspens les travaux d’installation de l’antenne afin de « prendre le temps des explications, du débat et de la transparence (les mots employés par Stéphane Richard lui-même) ».
Les communes et le collectif vont à nouveau écrire aux élus pour les informer des nouveaux éléments : ordonnance en référé et interview France Info.
Le collectif va transmettre une lettre ouverte à différents médias (presses, radios, émission TV), relevant les incohérences entre les paroles du Président d’Orange et les faits sur le terrain ; mais aussi pointer du doigt les photos et photomontages arbitraires du dossier d’Orange et leur stratégie de démarchage laissant penser que les habitants et la commune avaient donné leur aval pour cette implantation.
Enfin, le collectif va contacter le cabinet d’avocat Smart Cab, spécialisé dans ces dossiers et une personne spécialisée sur les espèces et espaces naturels à protéger.