Vous avez jusqu’au dimanche 30 août pour vous rendre sur l’aérodrome du club d’An’Air et peut-être faire votre baptême de l’air en paramoteur.
Cinquième rencontre à Anères
C’est la cinquième rencontre de pilotes de paramoteurs se déroulant au village. La dernière se tenait en juillet dernier. www.petiterepublique.com/2020/07/20/aneres-ces-merveilleux-fous-volants/
Cette fois, ils sont soixante-quinze « pas plus d’une cinquantaine par jour pour des raisons de sécurité », indique Claude Monfort, l’organisateur de la manifestation. Organisateur mais également papa poule aux petits soins pour les pilotes et leurs machines. Environ 300 décollages seront effectués dans la semaine. Ils ont lieu tôt le matin ou en fin de journée lorsque les conditions aérologiques sont les meilleures.
« Cette année, j’ai pu obtenir de la FFPLUM (fédération française de planeurs et d’ULM), 40 trackers », confie Claude. « Habituellement ces petits boîtiers que les pilotes emportent avec eux sont réservés à la compétition. Si un pilote a un problème, s’il n’est pas rentré, on peut le localiser sur un ordinateur portable. Je remercie la fédération qui œuvre pour la sécurité. »
Comme on peut le voir, la sécurité est sans cesse au cœur des préoccupations dans les manifestations qui se déroulent à Anères.
Le baptême avec Etienne
Ils viennent d’un peu partout en France et même de Belgique, à l’image d’Etienne qui réside dans la région de Liège. « C’est la troisième année que je viens ici. C’est sympathique, l’ambiance est bonne. » C’est avec lui que je vais me lancer dans les airs. Il possède un paramoteur biplace Rotax de 1.000cm3. Le passager est devant le pilote, face au vide. Casque antibruit, gants, ceinture 3 points. Me voilà paré. De l’appréhension ? Oui, un peu, comme lors de mon vol d’initiation en planeur. Mais Etienne est rassurant et met très vite à l’aise. Il vole depuis 2005, un peu partout en Europe, la Belgique bien entendu, la France, l’Italie ou encore l’Espagne et rapporte de ses voyages de sublimes photos.
Après un préchauffage du moteur, plein gaz, la voile se gonfle, on roule, ça secoue en peu et très vite on quitte le plancher des vaches que l’on aperçoit d’ailleurs droit devant nous.
Montée en douceur jusqu’à 1.000m environ et vitesse de croisière de 55km/h. Splendides vues sur nos Pyrénées, sur la plaine, Saint Gaudens, Montréjeau… Je discute avec le pilote grâce au micro dans le casque. Un casque antibruit qu’on en oublie presque qu’il y a un moteur derrière nous. Le temps passe vite là-haut et je n’ai pas assez de mes deux yeux pour enregistrer les beautés du paysage. Déjà, il faut penser à redescendre. Tiens, c’est drôle, il fait plus froid à 80 mètres du sol qu’à 1.000m. « Tu veux faire un touch and go ? », me lance Etienne. Ben oui, sans problème. Cela consiste à toucher le sol et à remettre plein gaz pour s’élever à nouveau. Très bonne sensation là encore. Enfin, ou plutôt déjà, le vrai atterrissage, tout en douceur.
Une superbe expérience qui ne demande qu’à être renouvelée.
Convivialité de la rencontre
Durant une semaine, les participants vivent en communauté sur les abords du terrain dans des caravanes, des camping-cars ou encore des tentes. Ils se font leur popote, mais tous les jours on leur propose des repas. Ce mardi midi, c’était couscous préparé par Dominique. Et le soir, longues discussions sur les vols de la journée…