Hervé Lyautey, vous êtes président de l’Association LUCHON-BENASQUE, pouvez-vous vous présenter ?
« Résident à Saint MAMET, tout proche de Bagnères de Luchon. Marié 2 enfants, 4 petits enfants. Retraité ancien directeur du service de la Concurrence-Consommation et Répression des fraudes. Sportif, ski, cyclisme, Club des aînés, dans mes occupations la vie associative occupe une place privilégiée depuis mon enfance. Hier Je recevais, aujourd’hui, je donne, je transmets. La notion d’être au service de l’autre rassemble les énergies des hommes et des femmes aux multiples talents. »
Pourquoi la présidence ? : « La rencontre avec Jean Luzent, qui m’a fait découvrir l’association Luchon-Benasque. Elu président en 2018. L’objet de cette association est notamment de créer, développer les liaisons entre les versants du Venasque tout en l’insérant dans une dimension inter-régionale ou Transfrontalière Aragon/Occitanie.
Cette dimension espace s’étend à la vie des territoires, tant sur les plans économique, touristique, social, transport et environnemental. Il s’agit de s’appuyer entre autres sur la tradition d’échanges et d’en renouveler les formes dans le respect de la nature. Le capital départ est un site à préserver, à faire vivre en tenant compte des aspirations, des attentes explicites et implicites des citoyens, des associations, une tradition doit rester vivante »
Votre association œuvre depuis des années sur l’entretien des relations avec les voisins de « Benasque » de l’autre côté des Pyrénées :
« Oui ! Ces relations existaient, avant mon arrivée, actions engagées par les anciens membres comme Paul Ladrix, Paul Tounut, que j’ai eu le plaisir de rencontrer. Comme Didier Macip Pt de l’association Luchon passion ou encore les Guides à Cheval qui ont une relation très étroite avec la ville de Benasque. Nous avons activement participé à l’implication des responsables Bénasquais lors du dernier Festival TV de Luchon…
Les rencontres avec l’association sœur Tùnel Benasque-Luchon présidée par José Luis Ballarín a toujours été constructive, riche, dense en amitiés et en projets. Le maire de Benasque José Ignacio Abadias Mora soutient ardemment cet engagement. C’est un atout important.
Votre association est pour ainsi dire, jumelée avec l’association « Tùnel Benasque-Luchon » présidée par José-Luis Ballarin, cela sous-entend que vous défendez le projet de tunnel ?
Le projet commun des deux associations est de favoriser les liaisons culturelles, sportives existantes. Il s’agit de la vraie vie associative, nos aïeuls avaient des relations permanentes, le passage du « Port de Venasque » pour commercer ou tout simplement l’entraide était fréquente.
L’axe Toulouse-Saragosse, mieux vivre au pays en développement de nos territoires dans un esprit de préservation, d’amélioration économique du Comminges. Le tourisme de saisonnalité est un outil de regain d’activités. Les moyens de transports innovants comme le train à hydrogène, sont également attendus en Comminges, l’aménagement routier également. Un tunnel est aussi un outil de développement à condition d’avoir un plan d’accompagnement pour défendre nos métiers et savoirs faire. Oui rien ne peut être exclu ou inclu sans réflexion et accord des populations. En réflexions permanentes, nous pouvons entrevoir des formes de déplacements bien moins polluants que ceux pratiqués. L’accès au « Royaume de l’Anéto » pour nos concitoyens, l’utilisation de nos infrastructures, golf, aérodrome, thermes, réseaux ferroviaire, par nos amis Espagnols, nous devons inventer des moyens de transports moins impactants en terme « carbone » (4h de déplacement) aujourd’hui et faciliter ces échanges. »
Quelles sont vos prochaines échéances sur le plan des rencontres et de partenariats ?
« Un calendrier officiel : rencontre avec les représentants du département. De la CCPHG communauté des communes, la préfecture, la Région, mais surtout avec les autres associations locales. Nos rapports avec l’association sœur de Benasque sont réguliers et notre démarche est convergente sur ces points. Concrètement nos démarches officielles se font en binôme, nos outils de travail (supports de communication) sont partagés et les études diverses sont échangées et harmonisées. On veut parler d’une seule voix.»
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