Immunité – Être acteur de sa santé!

Pour une meilleure réponse immunitaire, être acteur de sa santé !

« Quand les événements nous dépassent feignons d’en être les organisateurs ». Georges Clemenceau

La nouvelle période de confinement peut être l’occasion de prendre de bonnes décisions.

D’un point de vue statistique, il ressort que les personnes les plus impactées par le Covid19, mais pas seulement, ce sont les personnes déjà déficientes au plan de la santé. Il en est ainsi chaque année pour la grippe, avec les incitations la vaccination, principalement les personnes âgées. Avec les personnes âgées de plus de 85 ans majoritairement, tout âge confondu, c’est environ 10000 morts de la grippe chaque année dans l’Hexagone. Entre 2 et 8 millions de personnes sont affectées dans ce contexte hivernal. Si l’arsenal de solutions thérapeutiques est bien fournit chez nos pharmaciens, il est intéressant de se poser la question de ce qui fait la différence entre ceux qui ne tombent pas malades, et ceux qui sont atteints. Le mode de raisonnement est le même pour toutes les épidémies.

En prenant en compte la capacité de la réponse immunitaire, la réponse se situe au niveau des leviers sur lesquels nous pouvons agir personnellement. La grippe comme le Covid19 s’exprime au niveau du système respiratoire, et la réponse est par voie de cause, l’air que l’on respire, l’environnement. Toutefois, au plan du métabolisme, l’expression des pathologies commence aussi au niveau de la bouche et le système digestif, la capacité de celui-ci à retenir les substances toxiques, et à ne laisser transiter que les bonnes molécules, celles qui nourrissent notre énergie, notre moteur de vie et d’envie, notre résistance à la maladie.

Il devient un lieu commun de dire que si la fenêtre intestinale est endommagée, c’est aussi la barrière de protection qui ne fonctionne plus correctement.

Les acteurs directs de cette gestion de la transformation des aliments sont le foie, le pancréas, l’estomac et l’intestin grêle. Par conséquent il convient dans ce contexte de pandémie d’optimiser les capacités d’assimilation et de protection des organismes cités. Si la charge de travail de ces organes est trop lourde (repas trop copieux, manque de fibres, excès de sucre et de protéines animales, de produit laitiers, d’alcool), l’excédant qui n’est pas consommé se réparti dans l’organisme en mettant les tissus en inflammation (visages rouges, gonflés), ou se stocke dans les graisses identifiables par l’excès de poids, l’obésité.

Quelques recommandations pour garder confiance dans ce climat médiatique anxiogène : Considérant la capacité de notre organisme à s’occuper de tout, si nous veillons à ne pas trop lui demander, à le malmener, il est des points clefs du quotidien à soigner particulièrement, dans cette attention que nous oblige la pandémie.

  • Le petit déjeuner: exclure le gluten et les produits laitiers.

– Ce peut être des œufs ou une protéine animale crue si possible (poisson, jambon cru), avec du pain au petit épeautre, ou galette de riz, de sarrasin, etc.

– Ou dans un bol, une cuillère de son d’avoine (pas de gluten), cinq amandes moulues, une cuillère à soupe de graine lin moulue pour une meilleure biodisponibilité, quelques raisins secs, éventuellement quelques graines de courge, une banane coupée en morceaux, une pomme ou poire coupée en morceaux.

Le tout arrosé de lait de soja, ou de riz. On peut y râper de l’écorce de citron, du curcuma, du gingembre, ou une cuillère de miel.

Cela signifie de faire une pause le temps de la pandémie sur le beurre et autres produits laitiers, ou une tolérance occasionnelle pour le fromage de chèvre.

 

  • Le repas de midi

Une entrée de crudité de saison, en ce moment les feuilles de salades disponibles associées à des racines râpées (céleri, carottes, betterave, chou, etc) de bonne qualité, si possible issus du marché de proximité.

Le plat du jour axé principalement sur l’association céréales légumineuse (2/3, 1/3) qui assure une base énergétique et le sentiment de satiété.

Ou une viande à la place des légumineuses à introduire modérément.

Encore mieux, les produits lacto-fermentés (tofus, choucroute, etc.)

Le tout toujours accompagné d’une part de légumes cuits à la vapeur

 

  • Le dessert

Le moins sucré possible dans le contexte, mais tout de même. Le dicton qui rassure: « Les protéines se digèrent au feu du sucre», mais pas n’importe lequel.

 

  • Le repas du soir

Il doit être léger, et pris tôt afin de laisser entre le souper et le petit déjeuner au moins 12h. Exemple : terminer le souper à 20h et petit déjeuner à 8H quand c’est possible, ou limiter le souper à une soupe de légume, sans protéines animales, sans légumineuse ou en faible quantité. Eventuellement un désert léger en apport sucré (gâteaux ou pâtisseries faits maison, crèmes sans produit laitier).

Il peut être pertinent de sauter le repas du soir si l’on se sent fatigué ou fiévreux, et se contenter d’une infusion (voir jeûne intermittent).

 

  • Les boissons

Le café modérément (risque d’excès d’acidité stomacale).

Les yaourts au soja sont privilégiés, ou toutes crèmes sans le recours au laitage animal.

Exclure tous les jus à par le jus de citron à cause de l’excès en sucre.

Un verre de vin au maximum, mais éviter de boire durant les repas, mais par contre il est très important de boire durant la journée (sans contenant plastique).

Nota : ces recommandations accompagnent celles énoncées par les pouvoirs publics autour de la distanciation et du confinement. La toile numérique fourmille de proposition de recettes qui vont dans le sens des recommandations diététiques, avec des produits issus de l’agriculture biologique autant que possible. Associer à cette pratique les compléments alimentaires sur les apports essentiels : magnésium, zinc, la vitamine D, les vitamines C et B.

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