La tentative de négociation entre les représentants CGT des territoriaux de Comminges Pyrénées et Serge Larqué, président du SIVOM du Haut-Comminges a échoué.
Ce lundi 7 décembre, les employés de la voirie du SIVOM du Haut Comminges étaient en grève. Dans leur courrier du 27 novembre adressé au président du SIVOM, le syndicat CGT l’avertissait que faute d’un accord, cette grève serait reconduite.
Forte mobilisation syndicale
Lundi matin, sous l’abribus et sous les parapluies, devant les locaux du SIVOM, les militants étaient présents. Parmi eux Vincent Camirol de la coordination départementale des territoriaux. Kevin Riley également du syndicat des territoriaux Cœur de Garonne de Cazères. Une délégation de Toulouse les a rejoints dans la matinée.
« Si nous sommes là, c’est la volonté du président, nous avons tout tenté, nous avons dialogué, sans succès », lâche Jean-François Puissegur, secrétaire général syndicat CGT des Territoriaux de Comminges Pyrénées. « On a provoqué trois réunions pour régler nos différents, mais on n’a aucune réponse à nos revendications. » L’une d’elles porte sur l’organisation des congés de fin d’année. « Cette organisation existe depuis des décennies malgré la succession des présidents. C’était une politique gagnant-gagnant. En effet, ce service est spécifique. Il travaille avec des entreprises partenaires qui elles sont en congés à cette période de l’année. On déplore que le président ne veuille pas nous écouter. On déplore également les sanctions abusives prises à l’encontre de certains salariés. Sans compter les menaces d’intimidation que j’ai reçues personnellement de la part de certains élus. »
Le soutien et la mobilisation d’une élue
« Le SIVOM est dans une passe difficile », lâche Marie-Claire Uchan, maire de Saint Bertrand de Comminges et vice-présidente de la Communauté de communes Haut-garonnaises (Nous avons appris, peu de temps avant d’écrire ces lignes, que Marie-Claire Uchan s’était faite renverser par une voiture en traversant à-pied avenue de Luchon, à proximité des locaux du SIVOM, ce après la journée passée avec les agents. La nuit était tombée et il pleuvait. Nous n’en savons pas plus pour le moment).
« En septembre, on a eu du mal à payer les salaires. Nous sommes dans une phase difficile. Je n’arrive pas à comprendre qu’on ne mette pas en avant le dialogue social. Qu’on n’échange pas avec les salariés. La seule réponse faite, c’est de leur enlever leurs congés. On sait tous qu’à la voirie on travaille l’été et que l’hiver tout est fermé. Les communes ne demandent pas de travaux entre Noël et le jour de l’An. Je ne comprends pas cette aberration. Je la prends pour une pression qu’on met sur les salariés. Ils ont eu un avertissement. Celui-ci est mal construit, il est à l’envers. Si les salariés mettent le SIVOM au tribunal, cela coûtera à la structure. C’est cela qu’on appelle faire des économies ? J’aime notre SIVOM. Il faut le garder. Nous bénéficions pour la voirie d’un travail sur mesure. Il ne faut pas que la situation reste fermée. »