Jeudi 17 décembre, au complexe socioculturel du Bois de castres, s’est tenue une réunion organisée par la gendarmerie Nationale.
Accueil:
Madeleine Libret-Lautard, adjointe au maire, représentant Denis Turrel, maire de la commune, retenu par ailleurs, recevait la délégation de la gendarmerie.
Celle-ci était composait du capitaine Damien Verdoux, commandant en second la compagnie de Muret, le lieutenant Arnaud Vanin, commandant la communauté de brigade de Carbonne, le major Emmanuel Juimbaud, référent sécurité pour le groupement de la Haute Garonne, le chef Nicolas Renaudeau, référent scolaire de la brigade de Carbonne et le gendarme Nicolas Vacher, négociateur de crise.
Les directrices et directeurs des écoles primaires et élémentaires du Volvestre, les principaux des collèges du secteur étaient accompagnés de l’inspecteur d’académie, Jean Marc Chaussard et de deux de ses adjoints.
But de la réunion:
Cette réunion avait pour but de rappeler que « l’établissement scolaire est le lieu de la transmission des savoirs et de l’apprentissage des valeurs de la république. L’école doit assurer aux élèves et à la communauté éducative un cadre structurant et protecteur, garant de l’égalité des chances ».
Le capitaine Verdoux poursuivait par l’explication du renforcement de la sécurité dans les collèges et les lycées. « Tous les collèges et lycées disposent d’un correspondant sécurité école clairement identifié à la brigade de gendarmerie ou au commissariat de police. Il est à l’écoute des chefs d’établissement, s’attachant particulièrement à la lutte contre la violence en milieu scolaire».
Les mesures pour tenter d’y remédier :
La présence active aux abords des établissements scolaires et le bien fondé de la vidéo protection.
Les équipes mobiles de sécurité (EMS) :
Les forces de l’ordre concourent à la mise en place auprès des recteurs, de conseillers sécurité ainsi qu’à la constitution des équipes mobiles de sécurité (EMS). Placée sous l’autorité du recteur, I’EMS est une équipe mixte, composée de personnels appartenant à l’Éducation nationale et de spécialistes de la sécurité issus d’autres ministères ou des métiers de la sécurité.
L’information et l’aide aux victimes :
Les élèves, qu’ils soient victimes, témoins ou confidents, doivent signaler tous les faits délictueux sans délai au personnel scolaire qui, lui-même, doit en informer le chef d’établissement.
Un accompagnement est proposé aux victimes appartenant à la communauté scolaire dans plusieurs domaines complémentaires : le soutien immédiat de la hiérarchie, l’accompagnement judiciaire, médical, psychologique, social et pédagogique.
La prévention : La sensibilisation des élèves, la lutte contre les addictions, la lutte contre les jeux dangereux et les pratiques violentes, le harcèlement scolaire, la sensibilisation aux dangers d’internet et des nouvelles technologies, la lutte contre l’insécurité routière, la lutte contre l’insécurité dans les transports scolaires, le rappel de la loi.
D’autres points ont été abordés :
Les journées partenariales : Une initiative de l’ENSOP (Ecole nationale supérieure des Officiers de police) et du rectorat de Créteil en 2007 est à l’origine de journées partenariales avec l’Education nationale et la Justice.
L’unité de prévention des conduites à risques :
Depuis 2006, I’Unité de prévention des conduites à risques (U.P.C.R.) de la Direction centrale de la sécurité publique (D.C.S.P.) anime des campagnes itinérantes d’information et de prévention en milieu scolaire, en appui de l’action conduite localement par les circonscriptions de sécurité publique en partenariat avec l’Éducation nationale.