En 2012, afin de mettre en relief la puissance de la radio comme plate-forme pour l’éducation et la liberté d’expression ainsi que son rôle vital dans la réponse aux crises et aux catastrophes, l’UNESCO appelait à célébrer le 13 février de chaque année, une Journée Mondiale de la radio.
Toutes les radios étaient invitées à s’associer à cet événement déclarait le porte-parole de l’’UNESCO dans son communiqué de presse.
Média peu coûteux, nécessitant la mise en œuvre d’une technologie relativement simple, la radio atteint des auditeurs éloignés sur tous les points du territoire et des groupes nomades. Selon l’union internationale des télécommunications, plus de 75% des foyers des pays en développement possèdent au moins un récepteur radio.
Afin d’encourager les diffuseurs publics, privés et communautaires à célébrer la Journée, l’Unesco a créé un site web avec des messages audios en plusieurs langues ou des manuels à l’usage des radios communautaires.
Un vecteur de liberté
Nous ne saurions terminer sans faire une rapide évocation de la radio comme vecteur de liberté en en citant quelques-unes de celles qui sont restées dans l’histoire : Radio Londres qui transmettait les messages à la résistance française aux plus sombres heures de l’occupation, Radio Free Europe qui permet aux populations situées derrière le rideau de fer de recevoir une information différente de celle transmise par les autorités, Radio Caroline qui émettait depuis un bateau ou encore l’épopée des radios libres de 1981 et la fin du monopole d’État en France.
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Source : Journée mondiale
Crédit photo : legest.fr