Les élèves du comité E3D (Etablissement en Démarche de Développement Durable) du lycée Charles de Gaulle de Muret réalisent actuellement un projet de biodiversité en interne.
Les plantations ont eu lieu début mars, pendant trois jours, et ce mardi le travail s’est poursuivi cette semaine avec le paillage des plants.
Le Lycée Charles de Gaulle de Muret est inscrit dans une démarche de développement durable depuis la rentrée 2013.
Les différents acteurs de l’établissement ont participé aux travaux de réflexion pour mettre en place un Agenda 21, en partenariat avec la Région et la Communauté d’Agglomération du Muretain. Le Lycée a obtenu la labellisation « Etablissement en Démarche de Développement Durable » (label E3D) au niveau 2 en 2014 et au niveau 3 en 2017.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (définition du rapport Bruntland 1987). Le développement durable prend en compte trois dimensions indissociables, que sont l’économie, le social et l’environnement. L’établissement a pour référence les Objectifs de Développement Durable, fixés à la Conférence de Paris (COP21).
Les 1ers, 2 et 4 mars, une trentaine d’élèves devenus éco-délégués ont planté des arbustes et plants variés dans la cour et le patio, encadrés par Jérome Vitiourine, professeur d’électricité, et Dominique Mordelet, professeure de « Science et Vie de la Terre », dans le cadre du projet biodiversité « Lycée à énergie positive » de la région OCCITAVENIR.
Des élèves se sont rajoutés au fil de l’action, pour aider, ainsi qu’une douzaine d’adultes, membres du personnel. Au total, 350 arbustes ont été plantés dont un verger de 40 m de long, une haie champêtre de 100m de long et des espaces de convivialité dans les patios du lycée.
Ce projet « OCCITAVENIR, Biodiversité au lycée « a reçu de la Région Occitanie une aide de 12 000 € afin d’acheter le matériel nécessaire et les plants ont été fournis par l’association « Arbres et paysages d’autan » d’Ayguevives tandis que les matériaux de paillage étaient fournis par le groupement de la Saudrune.
Comme nous l’a si bien dit Pauline, élève de Première générale : « Je suis bien sûr volontaire, je suis proche de la nature. Comme j’aimerais plus tard être ingénieur agronome, ce projet me permet de m’approprier des gestes utiles et nécessaires. ».