Tamalou ? Moi ? Nulle part. D’ailleurs, qu’il vente ou qu’il pleuve, je pars courir. L’association des Tamalous, redoutable regroupement commingeois de coureurs et de coureuses à pied, sait adapter la conjoncture à ses besoins.
Chacun de ses membres a besoin de courir, de se dépenser, d’alimenter son corps en endorphines. Les restrictions gouvernementales liées à la pandémie ne sauraient avoir d’impacts sur leur raison de vivre, leur liberté d’aller et de penser. En respectant à la lettre les mesures indiquées, une quinzaine d’athlètes se sont retrouvé(e)s dimanche pour couvrir et courir un semi marathon, un aller retour le long de la piste cyclable départ donné des contreforts de Valentine au barrage de Pointis de Rivière.
Aucune infraction aux règles en vigueur, comme un pied de nez au covid, les Tamalous ont respecté la charte : évoluer dans un rayon de moins de dix kilomètres de son domicile, courir en groupe, certes, mais avec une certaine mesure respectée des distanciations entre coureurs. L’échelonnement du peloton s’est naturellement imposé. Des ravitaillements ont été mis en place et chacun a pu courir à son rythme les 21 km imposés. Quel que soit son niveau, les Tamalous ont d’abord couru contre eux-mêmes, stimulés et portés par un collectif, sans jamais nuire à autrui, satisfaits d’eux-mêmes. Et à courir si vite, ce n’est pas le covid qui les a rattrapés.